1.

Record Nr.

UNINA9910495724603321

Autore

Roland Jeanne

Titolo

Leibniz et l'individualité Organique

Pubbl/distr/stampa

Québec : , : Les Presses De l'Universite De Montreal, , 2011

©2011

ISBN

2-8218-9496-1

2-7606-2747-0

Descrizione fisica

1 online resource (384 pages)

Classificazione

CF 5517

Disciplina

193

Soggetti

Human body (Philosophy)

Individuation (Philosophy)

Self (Philosophy)

Substance (Philosophy)

PHILOSOPHY / General

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Nota di contenuto

Front Matter -- Remerciements -- Note Bibliographique -- Introduction -- Substance individuelle, substance corporelle et corps organique dans les années du Discours de Métaphysique -- De la substance individuelle à l'organisme -- Monades, corps organiques, individus -- Conclusion -- Bibliographie -- Index Onomastique -- Table Des Matières

Sommario/riassunto

Le statut des corps dans la métaphysique de Leibniz continue de résister à tout effort de reconstitution. Qu'il n'y ait au monde que les substances simples et leurs modifications ne présente plus l'évidence d'une position philosophique achevée. Dans le meilleur des mondes possibles, les âmes ne sont jamais sans corps et la moindre portion de matière renferme un univers de créatures vivantes.  Au moment même où Leibniz semble embrasser une position « idéaliste » en peuplant le monde d'une infinité d'entités psychiques, ne développe-t-il pas le concept d'organisme comme en marge de cette métaphysique ? Déjà, dans les années où la célèbre théorie de la notion complète servait à penser la substance individuelle, la réalité du corps organique imposait l'idée d'une substantialité proprement corporelle. Composition infinie



irréductible aux modalités de l'étendue, le corps organique, machine de la nature, force à repenser les conditions d'existence de l'individualité vivante, dont l'ego cartésien n'est plus qu'un problématique modèle.  La question n'est plus tant de savoir si Leibniz a admis l'existence de substances corporelles en sus des monades, que de comprendre en quoi la réalité organique devient un modèle pour penser la connexion de toutes les substances, des simples aux composées, des brutes aux raisonnables. Du « moi » à la monade, comment la nécessaire inscription corporelle de l'individualité s'opère-t-elle ? De quelles modifications du concept de substance cette exigence s'accompagne-t-elle ?