1.

Record Nr.

UNINA9910495694703321

Autore

Avalos Romero Job

Titolo

Le Bon Passage / / Danielle Bohler

Pubbl/distr/stampa

Pessac, : Presses Universitaires de Bordeaux, 2020

ISBN

979-1-03-000623-0

Descrizione fisica

1 online resource (422 p.)

Collana

Eidôlon

Altri autori (Persone)

BaudryPatrick

BelmontNicole

BohlerDanielle

BouchetPauline

BouyguesElodie

BrinkerVirginie

CalinAnca

CombetteCharles

Cristina PanzeraMaria

DebaisieuxRenée-Paule

Djéribi-ValentinMuriel

DuboisClaude-Gilbert

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FrayNelly

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Jensen-RothSieghild

KatuszewskiPierre

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MilonAlain

PartenskyVérane

PérezChristophe

PuelBernard

RicoJosette

SoronAntony

Soggetti

Anthropology

mythe

deuil



rite

passage

secret

oubli

tombeau

survie

solitude

au-delà

bonne mort

figure culturelle

lien aux défunts

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Sommario/riassunto

Le Bon Passage, parcours inéluctable de la vie à la mort, parcours mystérieux qui irait, paradoxalement, de la mort à la vie : pour ce terme irréversible de l’existence, toute société élabore les rituels d’un rapport symbolique que doivent entretenir les vivants avec les morts. Du défunt au vivant qui le pleure, entre ceux qui restent et ceux qui disparaissent s’instaurent des liens. Par le surgissement d’un au-delà, par un contact que le désir anime sans cesse, par le dialogue inquiet mené avec ceux qui sont désormais muets, ayant franchi l’énigmatique étape, les rituels sociaux, les espaces dévolus au funéraire, les célébrations, les rituels d’art et d’écriture aménagent une relation essentielle avec les morts. Afin de leur assurer un Bon Passage dans un autre monde lointain, mais aussi de garantir la fermeté d’une transmission, essentielle à la vie. Ainsi les morts forment-ils un capital symbolique, assurant à ceux qui jouissent de la vie un pacte de paix et la certitude de richesses toujours maintenues.  Par les rituels collectifs ou intimes, toute relation avec le mort est sous-tendue par l’espoir que le passage sera heureux et bon, de part et d’autre des espaces respectifs. Car la mort n’est jamais une rupture : le choix d’un objet dont il semble encore si difficile de parler inscrit ce volume dans la tradition propre au LAPRIL. Point d’exclusion pour le disparu, mais une vie nouvelle et une intégration puissante : de la société visible des vivants à la société invisible des ancêtres, le dernier mot restera à la vie. Au terme d’un long travail symbolique, le flux de la vie, qui semblait aller vers la rupture, atteint en vérité une clôture vivante, et « la société, rentrée dans sa paix, peut triompher de la mort » (Robert Herz).