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Record Nr.

UNINA9910495691003321

Autore

Schmidt Heidenreich Christophe

Titolo

La glaive et l’autel : Camps et piété militaires sous le Haut-Empire romain / Christophe Schmidt Heidenreich

Pubbl/distr/stampa

Rennes, : Presses universitaires de Rennes, 2019

ISBN

2-7535-6969-X

Descrizione fisica

1 online resource (520 p.)

Altri autori (Persone)

RouxPatrick Le

Soggetti

History

Antiquité

Empire romain

dédicace

religion

piété

épigraphie

histoire militaire

armée

histoire romaine

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Sommario/riassunto

Bien que leur armée ait été l’une des meilleures de l’Antiquité, les Romains attribuaient moins leurs succès à l’excellence de leurs armes qu’à leur piété envers les dieux. Cette conviction était partagée par les soldats eux-mêmes, comme en témoignent sous l’Empire les centaines d’inscriptions religieuses élevées dans des camps militaires qui nous sont parvenues. L’essor de ces dédicaces est lié au développement, entre le Ier et le IIIe siècle apr. J.-C., de camps permanents. Volontiers comparés à de véritables villes, ceux-ci possédaient un centre religieux, des locaux administratifs, des cantonnements, un hôpital ou encore un amphithéâtre, qui tous étaient susceptibles de recevoir des inscriptions.  L’ouvrage de Christophe Schmidt Heidenreich réunit pour la première fois les dédicaces des camps dans un catalogue exhaustif



et les replace dans leur contexte d’origine. Il fait ainsi apparaître un monde foisonnant, à l’image des multiples activités de l’armée : plus de 70 divinités apportaient aide et protection à tous les habitants du camp, du simple soldat au commandant de légion, pour autant qu’une communication harmonieuse entre dieux et hommes fût garantie. C’est à cette tâche que s’attelèrent les autorités militaires qui concilièrent les impératifs du service et la dévotion aux dieux, tout en évitant de bouleverser les hiérarchies humaine et divine. Cette politique permit l’épanouissement d’une riche culture épigraphique, expression d’une piété militaire dont le dynamisme ne s’essouffla qu’avec la crise du IIIe siècle, prélude à la christianisation de l’époque tardive