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Record Nr.

UNINA9910495679603321

Autore

Asenjo González María

Titolo

La vengeance en Europe : xiie au xviiie siècle / / Claude Gauvard, Andrea Zorzi

Pubbl/distr/stampa

Paris, : Éditions de la Sorbonne, 2020

ISBN

979-1-03-510419-1

Descrizione fisica

1 online resource (384 p.)

Collana

Homme et société

Altri autori (Persone)

Bazán DíazIñaki

BenvenutiAnna

BonzonAnne

BroggioPaolo

CharageatMartine

Della MisericordiaMassimo

DrévillonHervé

GauvardClaude

GavinaMarco

Lord SmailDaniel

MorselJoseph

MusinAude

NassietMichel

NikichineMarie

PorretMichel

RousseauxXavier

WettlauferJörg

ZorziAndrea

Soggetti

History

Medieval & Renaissance Studies

mœurs

Moyen Âge

vengeance

coutume

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia



Sommario/riassunto

L’histoire de la vengeance, du Moyen Âge à la fin de l’époque moderne, restait à écrire. Les dix-huit contributions de cet ouvrage, issues de trois rencontres internationales, traitent des pratiques de la vengeance en étudiant une série de cas pris dans l’Empire, dans le royaume de France, mais aussi en Italie et en Espagne. Tous les groupes sociaux sont concernés, nobles comme non-nobles, paysans et citadins, clercs et laïcs.  L’idée a été de comprendre comment et pourquoi, globalement, la vengeance régresse en Occident. Il fallait pour cela interroger les outils théoriques dont dispose l’historien, la notion de « justice privée », qui renvoie à l’idée d’un État détenteur du monopole de la violence légitime, ou celle de « civilisation des mœurs » qui accompagne nécessairement l’idée d’un progrès de l’homme sur ses pulsions agressives. Ces notions volent ici en éclats pour faire place à des explications plus nuancées et sans doute plus justes. L’État peut louer la vengeance tout en la condamnant par bribes, et la vengeance peut se dérober à l’observation ou, au contraire, envahir la documentation au gré des acteurs qui la manipulent pour en faire mémoire.  Enfin, si le lien entre honneur et vengeance est ici privilégié, il n’est pas le seul critère d’explication. Car la vengeance se révèle multiforme et, de ce fait, reste difficilement saisissable