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Record Nr.

UNINA9910495677703321

Autore

Ambroise-Rendu Anne-Claude

Titolo

Figures de femmes criminelles : De l’Antiquité à nos jours / / Loïc Cadiet, Frédéric Chauvaud, Claude Gauvard, Pauline Schmitt Pantel, Myriam Tsikounas

Pubbl/distr/stampa

Paris, : Éditions de la Sorbonne, 2020

ISBN

979-1-03-510426-9

Descrizione fisica

1 online resource (352 p.)

Collana

Homme et société

Altri autori (Persone)

AudierFlorence

BlanchardVéronique

BohlerDanièle

BoigeolAnne

CadietLoïc

CarioRobert

CharageatMartine

ChassaingJean-François

ChauvaudFrédéric

ChironÉliane

DauvenBernard

DemartiniAnne-Emmanuelle

FargeArlette

Frontisi-DucrouxFrançoise

GauvardClaude

Giudicelli-DelageGeneviève

Herzog-EvansMartine

Leblois-HappeJocelyne

LussetÉlisabeth

MazeauGuillaume

PantelPauline Schmitt

RodesJean-Michel

SaloméKarine

VernierJohanne

YvorelJean-Jacques

Schmitt PantelPauline

TsikounasMyriam

Soggetti

Criminology & Penology

violence

femme



criminelle

délinquance

criminologie

chronique judiciaire

stéréotype

infraction

représentation

imaginaire occidental

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Sommario/riassunto

Alors que la part des femmes dans la délinquance est restée moindre que celle des hommes et que le droit traite, en principe, les deux sexes à égalité, pourquoi le récit de leurs crimes les transforme-t-il si facilement en monstres ? Pour répondre à cette question, paradoxale, cet ouvrage croise les analyses d’historiens, juristes, crimino­logues, historiens de l’art et plasticiens. Ces chercheurs mobilisent des sources abondantes et multiples, fragments bibliques, vases antiques, miniatures médiévales, chroniques judiciaires, dessins de presse, grands procès reconstruits par la télévision... qui nous donnent à voir la complexité des représentations des femmes criminelles, construites et sédimentées depuis trois millénaires.  Des figures de femmes criminelles contemporaines - Jeanne Weber, l’ogresse de la Goutte d’or, Violette Nozière, l’empoisonneuse, les sœurs Papin - aux figures archétypales « intemporelles » - Eve, Pandora, la sorcière, la prostituée, la femme adultère, qui ne sont pas coupables de crimes mais pensées comme coupables du désordre de l’humanité -, on retrouve les mêmes stéréotypes dépréciatifs des femmes dans l’imaginaire occidental.  Cette image peut connaître des nuances, des changements concernant les infractions féminines sont intervenus dans le champ juridique, mais sur le long terme la société n’accepte guère que la femme soit criminelle. Si la femme est réellement criminelle, elle donne une image repoussante, celle du monstre, ou au contraire aguichante, celle de la tentatrice dont les prostituées sont les filles. Cela revient, dans les deux cas, à renier le crime au féminin. Est-ce la raison pour laquelle, aujourd’hui encore, les historiens n’arrivent pas à expliquer le phénomène, sauf à dire que les femmes sont portées à la paix et les hommes à la violence ?