néerlandais, considérés comme « originaux », leur modèle français n’étant pas attesté à ce jour. Gauvain, Lancelot et Perceval, sont présents du début à la fin du récit. Les quêtes et aventures racontées, les motifs évoqués sont caractéristiques de la « matière de Bretagne ». La technique narrative de l’auteur/ narrateur rappelle celle du roman arthurien en vers, mais aussi celle du roman en prose avec ses annonces et clôtures d’épisodes. Fin connaisseur de la matière arthurienne, et aussi du relationnel familial intime, l’auteur du « scone bediet van Moriaen » (le beau récit de Moriaen) a parachevé le tableau familial initial du fils et grand frère, Agloval, protecteur de sa mère et de son petit frère, Perceval, à travers la peinture émouvante du cheminement du jeune fils, Moriaen, qui a repris le flambeau protecteur à l’égard de sa propre mère. |