les nombreux journaux et périodiques de la presse militante, sont ainsi examinés les rapports des anarchistes avec les grands mouvements littéraires de l'époque (romantisme, réalisme, naturalisme, symbolisme) et la conception anarchiste de la culture et de l'éducation. On explore les œuvres des auteurs appartenant au monde de la culture officielle qui ont mis en scène des anarchistes dans leurs romans - dont Anatole France, Montherlant, Ernest Psichari, Villiers de l'Isle-Adam, Roland Dorgelès et d'autres encore -, pour passer ensuite aux littérateurs proches de l'anarchisme ou actifs dans le mouvement. Reviennent alors les noms de plusieurs écrivains ayant joui en leur temps d'une certaine notoriété - Han Ryner, J. H. Rosny aîné, Jules Lermina, Jehan Rictus -, et ceux de quantité d'autres - Brutus Mercereau, Fernand Kolney, Henri Rainaldy, K. X. et de nombreux nouvellistes - demeurés presque totalement inconnus en dehors des cercles libertaires. Se dessine ainsi l'esquisse d'un milieu vivant à la culture riche et diversifiée, sur un arc temporel bien plus long que celui à l'intérieur duquel on a généralement tendance à la limiter. |