Cet ouvrage explore le labyrinthe de Melville dont l’écriture est parcourue par une interrogation sur les origines religieuses et politiques du mythe de l’Amérique. L’ordre linéaire des signifiants, la logique causale et la langue même du texte de surface s’évanouissent pour faire place à un autre mode d’organisation dans lequel tout signe devient potentiellement un symbole polysémique. Le texte de surface en masque un autre où les signes et les symboles tissent des réseaux multiples de correspondance et dont l’expression se veut non-verbale. Les corps et les éléments de l’univers physique, les jeux de ténèbres et de lumière, la dynamique des couleurs et des formes recèlent la langue fluide du Nouveau Monde en devenir. Viola Sachs, director of the Laboratoire de Recherche sur l’imaginaire américain of the Université de Paris VIII, introduces a provocative collection of articles which show that the Melvillean surface English text with its geographic, historical and cultural references, its realistic details and alphabetic letters conceals another one woven out of associations, analogies and |