Cet ouvrage offre un état des lieux des théories de la reconnaissance aujourd’hui et une contribution à penser de nouvelles perspectives. Il intègre, d’une part, une discussion relative au paradigme de la reconnaissance et aux cadres théoriques susceptibles d’être mis en œuvre. Il cherche à mesurer, d’autre part, la pertinence et la fécondité de ces théories ainsi que leur potentiel critique dans différents domaines des sciences humaines. Le modèle théorique issu de l’idéalisme allemand et de la Théorie critique se trouve ainsi discuté dans les domaines de la politique, du droit, de l’économie, des études féministes ainsi que dans les théories du travail. Son application est envisagée également dans de nouveaux domaines tels que l’éducation ou l’art. Le concept de reconnaissance est appréhendé de ce fait non seulement du point de vue de sa consistance épistémologique et du point de vue de l’histoire des idées, mais également comme un concept opératoire dans des études de cas ou des situations empiriques. Ce volume fait suite à La « reconnaissance » comme principe de la Théorie critique de Hans-Christoph Schmidt am Busch, dans la même collection. Il s’adresse aux lecteurs et aux lectrices désirant réfléchir sur l’actualité des théories de la reconnaissance en philosophie sociale et dans le domaine de la théorie critique en s’inscrivant dans les perspectives ouvertes par la recherche internationale. This volume introduces the reader to contemporary debates on recognition, examines the strength of the theories and arguments that shape these debates, analyses the historical origins of the paradigm of recognition, discusses the critical potential of recognition theories in various areas of scientific and philosophical research, and thus offers new perspectives on much-debated issues in social, political and philosophical thinking. Historically, recognition is a key concept in German philosophy (both German Idealism and Critical Theory). While it continues to be a… |