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Record Nr.

UNINA9910418028403321

Autore

Augé Isabelle

Titolo

Les vivants et les morts dans les sociétés médiévales : XLVIIIe Congrès de la SHMESP (Jérusalem, 2017) / / Société des historiens médiévistes de l’Enseignement supérieur public

Pubbl/distr/stampa

Paris, : Éditions de la Sorbonne, 2020

ISBN

979-1-03-510577-8

Descrizione fisica

1 online resource (416 p.)

Altri autori (Persone)

BainEmmanuel

BaumgartenElisheva

BessonFlorian

BlanchardPhilippe

BoudierMathilde

Bouhaïk-GironèsMarie

CaiozzoAnna

CartronIsabelle

CastexDominique

DorsoSimon

GleizeYves

LauwersMichel

Le JanRégine

LoiseauJulien

MalamutÉlisabeth

MalbosLucie

MazelFlorian

MontaubinPascal

PanfiliDidier

Polo de BeaulieuMarie Anne

RouxpetelCamille

SchmittJean-Claude

SoussenClaire

TillierMathieu

UbertiMorgane

ValérianDominique

VivasMathieu

Société des historiens médiévistes de l’Enseignement supérieur public

Soggetti

History

Medieval & Renaissance Studies



mort

rites et cérémonies funéraires

archéologie funéraire

monuments funéraires

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Sommario/riassunto

Le souci des morts est le propre de notre commune humanité, par-delà l'infini répertoire des pratiques funéraires qui l'expriment et le traduisent. Mais les relations entre les vivants et les morts, le commerce qui s’établit de part et d’autre de la tombe, les échanges matériels et immatériels dont elle est le pivot, sont pour les historiens et les archéologues de formidables révélateurs des structures (sociales, économiques, symboliques) de la société qu’ils étudient. En tenant son LXVIIIe congrès à Jérusalem, ville-sanctuaire et ville-cimetière où tant d’hommes et de femmes sont venus ou ont espéré mourir au Moyen Âge, la Société des historiens médiévistes de l’Enseignement supérieur public a souhaité interroger les relations entre les vivants et les morts en un lieu placé au cœur des croyances et des attentes eschatologiques des trois grandes traditions monothéistes.  Attentifs à la diversité des mondes chrétien, juif et musulman qui se croisent dans l’histoire de Jérusalem, les auteurs ont mobilisé l’ensemble des traces laissées par les gestes, les pratiques et les croyances des hommes et des femmes du Moyen Âge à l’égard de leurs morts : de l’étude archéologique des sépultures à leurs représentations, de l’épigraphie funéraire à la mémoire archivistique des défunts, du commentaire des écritures saintes au récit des morts illustres ou anonymes. Ainsi sont mis en lumière la prise en charge des défunts, l’espace qui leur est assigné en propre ou en partage dans la société de leur temps, l’économie des échanges matériels et mémoriels entre morts et vivants, les croyances enfin qui investissent les multiples temporalités de leurs relations de part et d’autre de la tombe. Le Moyen Âge n’a cessé de bruisser du commerce des vivants et des morts : ce volume donne à entendre cette conversation ininterrompue.