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Record Nr.

UNINA9910418018303321

Autore

Attal Frédéric

Titolo

Histoires antiromaines / / Sylvio De Franceschi

Pubbl/distr/stampa

[S.I], : LARHRA, 2019

ISBN

979-1-03-654311-1

Descrizione fisica

1 online resource (203 p.)

Altri autori (Persone)

BischofFranz Xaver

De FranceschiSylvio

De FranceschiSylvio Hermann

GayJean-Pascal

HoursBernard

SorrelChristian

SouriacPierre-Jean

VismaraPaola

De FranceschiSylvio

Soggetti

Religion

History

papauté

gallicanisme

catholicisme posttridentin

antiromanisme

infaillibilité pontificale

historiographie catholique

Saint-Siège

libéralisme

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Sommario/riassunto

La troisième journée d’études consacrée par l’équipe RESEA du LARHRA à l’antiromanisme catholique des temps post-tridentins s’est intéressée à l’expression de sentiments antiromains dans l’historiographie



catholique. À l’époque moderne, le développement d’une historiographie ecclésiastique antiromaine au sein du catholicisme a d’emblée été tributaire de deux grands modèles élaborés dans la deuxième moitié du xvie siècle et qui s’inséraient dans le débat entre catholiques et protestants. De 1559 à 1574 paraissent à Bâle les treize centuries de l’Ecclesiastica historia, dites Centuries de Magdebourg. Très imposante, l’œuvre propose une version luthérienne de l’histoire du christianisme. Après la conclusion du concile de Trente, la papauté s’est rapidement préoccupée de faire répondre aux centuriateurs de Magdebourg. En publiant ses Disputationes de controuersiis christianæ fidei (1586-1593), Robert Bellarmin s’est chargé de réfuter les arguments théologiques que les Centuries de Magdebourg avaient développés, tandis que son collègue Cesare Baronio, plus connu sous le nom latinisé de Baronius, faisait paraître à Rome, entre 1588 et 1607, les douze volumes de ses Annales ecclesiastici, qui se faisaient fort d’anéantir par leur érudition la validité des analyses historiques des protestants. À la fin du xvie siècle, l’historiographie ecclésiastique européenne est clairement le lieu d’affrontements confessionnels dont on va retrouver la trace proprement historiographique jusqu’au xixe siècle. L’écriture de l’histoire devient pour les catholiques un domaine de choix où manifester leur opposition à Rome et aux prétentions ecclésiales et temporelles du Saint-Siège. Les différentes contributions ici réunies permettent de mettre en lumière les racines gallicanes et plus largement régalistes du libéralisme contemporain, sourde transformation par laquelle l’historiographie de l’Église a longtemps été travaillée en France, en Italie et en Allemagne et dont la journée d’études…