augustinisme, thomisme, écoles dominicaine, carmélitaine, salésianisme, école française de spiritualité. À ce titre, il intéressera aussi bien les historiens que les littéraires, les philosophes que les théologiens. C’est le fruit d’une réflexion pluridisciplinaire, associant des chercheurs de spécialités différentes mais ayant déjà tous travaillé sur ces questions, qui s’est déroulée lors d’une journée d’études organisée par le GRAC (Groupe Renaissance Âge Classique), UMR 5037, et le LARHRA (Laboratoire de Recherches Historiques Rhône-Alpes), UMR 5190, le 14 janvier 2006 ; c’est également le résultat d’une collaboration exemplaire entre chercheurs des universités Lumière Lyon 2 et Jean Moulin Lyon 3. Sans prétendre apporter une définition précise de chacune des notions envisagées, l’ouvrage cherche à en dessiner les contours, de manière à faire mieux comprendre ce qu’elles recouvrent, à signaler les références privilégiées, les réflexes terminologiques de chaque famille religieuse. Les auteurs espèrent ainsi donner des éléments permettant d’inclure ou au contraire d’exclure tel auteur, telle œuvre, de tel courant de pensée. À l’heure où la réflexion sur le « fait religieux » est reconnue commeindispensable à la culture contemporaine, les différents chapitres du livre permettront de mieux connaître des pans considérables de la pensée et de la spiritualité chrétiennes et de les classer rigoureusement. Au fil de l’ouvrage, et plus particulièrement dans sa dernière partie, une interrogation plus large se fait jour sur la notion même d’école dans le domaine de la pensée. Ce sont aussi bien les chercheurs confirmés que les débutants qui devraient pouvoir en tirer profit. |