pédagogiques, la question du programme s’est enrichie d’une réflexion portant sur l’organisation de cette même discipline dans les États de l’Union Européenne. Si la première partie de la question a déjà fait l’objet d’une littérature conséquente, la seconde partie de la proposition n’a pas encore été suffisamment explorée. L’objectif de cet ouvrage est donc double : il s’agit tout d’abord de revisiter l’histoire de la discipline, à partir de son identité et de son environnement. Dans une première partie (« réflexions autour de l’identité de la discipline »), les auteurs se proposent de réinterroger le statut scolaire de cette matière d’enseignement pour le temps contemporain. La deuxième partie de l’ouvrage (« réflexions sur les aspects idéologiques de l’EPS ») cherche à montrer que les évolutions de l’EPS, quelles qu’en soient les dimensions (aspects historiographiques, institutionnels et pédagogiques), demeurent liées aux mutations politiques des périodes considérées. L’idée directrice de ces deux parties est bien de faire une synthèse de connaissances stabilisées, dont les étudiants sauront tirer profit. Il s’agira ensuite de s’aventurer sur des terres encore en friche, en observant, compte tenu des matériaux disponibles, la manière dont l’éducation physique s’enseigne en Europe : cette dernière partie (« réflexions sur les changements d’échelle de l’EPS ») interroge ainsi les singularités d’une « EPS à la française » dans une perspective comparatiste. |