impérialisme culturel de la globalisation. L’étude démontre comment le « droit de traduction », conçu désormais non plus dans le champ juridique traditionnel, mais plutôt dans celui d’une résistance politique, devient alors un « droit à la traduction ». Dire le droit de traduire et sa liberté, c’est remettre l’éthique du rapport à l’altérité au coeur de nos préoccupations. Traduire librement, pour les plus défavorisés, c’est la possibilité de se nourrir de la connaissance et de la culture des autres tout en préservant leur identité, leur indépendance et leur ouverture sur le monde. |