1.

Record Nr.

UNINA9910416511603321

Autore

Cenzon Salvayre Carine

Titolo

Une nécropole du second âge du fer à Ambrussum, Hérault / / Bernard Dedet

Pubbl/distr/stampa

Aix-en-Provence, : Publications du Centre Camille Jullian, 2015

ISBN

2-491788-00-4

Descrizione fisica

1 online resource (282 p.)

Altri autori (Persone)

DurandAline

FichesJean-Luc

GardeisenArmelle

PiquèsGaël

RoviraNuria

DedetBernard

Soggetti

Archaeology

nécropole

pratiques funéraires

oppidum

archéozoologie

necropolis

grave goods

archaeozoology

funeral practices

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Sommario/riassunto

Ambrussum doit sa notoriété aux recherches menées depuis les années 1970 sur l’oppidum du second Âge du Fer et son rempart, sur la ville du Haut-Empire, ainsi que sur l’agglomération gallo-romaine qui s’est développée à son pied, le long de la voie Domitienne reliant l’Italie à l’Espagne. Ce livre présente un nouveau volet de ce site majeur de l’archéologie languedocienne, un secteur du cimetière de l’oppidum gaulois qui a fait l’objet d’une fouille programmée de 1999 à 2003. L’



intérêt de cette découverte dépasse le cadre régional puisqu’il s’agit d’une des très rares nécropoles du second Âge du Fer actuellement connues dans le Sud de la France. L’étude des vingt-deux tombes à incinération et des deux aires de crémation, qui s’inscrivent entre le second quart du IIIe siècle et les environs de 200 av. J.-C., fait une large place aux défunts eux-mêmes, aux objets et restes animaux et végétaux qui les accompagnent sur le bûcher, puis, de manière fragmentaire, dans la tombe. Des chapitres de synthèse concernent le mobilier, les pratiques funéraires déployées et le reflet de la société que celles-ci renvoient, mais aussi mettent en perspective ces coutumes dans le contexte de la Gaule méridionale. Ces usages des habitants d’Ambrussum s’inscrivent dans une tradition funéraire régionale bien définie, que l’on peut suivre, avec certaines évolutions, depuis le début du dernier millénaire avant J.-C., tandis que l’influence de la colonisation grecque, pourtant bien perceptible alors dans l’économie et le mode de vie des Indigènes, n’apparaît aucunement dans cette gestion de la mort.