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Record Nr.

UNINA9910416503503321

Autore

Anne Leterrier Sophie

Titolo

Les Protestants et la création artistique et littéraire : (Des Réformateurs aux Romantiques) / / Alain Joblin, Jacques Sys

Pubbl/distr/stampa

Arras, : Artois Presses Université, 2020

ISBN

2-84832-435-X

Descrizione fisica

1 online resource (176 p.)

Altri autori (Persone)

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WalchAgnès

WeberÉdith

SysJacques

Soggetti

Art

Religion

art

protestantisme

actes de congrès

réforme protestante

religion

création littéraire

création artistique

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Sommario/riassunto

L’objet du colloque organisé les 21 et 22 octobre 2004 à l’Université d’Artois, dont les actes sont ici présentés, fut de saisir la légitimité de toute forme de création dans le monde protestant. Créer de nouvelles



formes en matière artistique, produire de nouveaux sons et de nouvelles harmonies, imaginer de la fiction littéraire, n’était-ce pas sacrilège et démarche blasphématoire aux yeux de protestants qui se référaient à l’interdit du Décalogue : « Tu ne feras pas de statue... » (Ex, 20-4) ? Les protestants surent contourner cet interdit et développèrent une création artistique et littéraire multiforme tant dans le domaine de la poésie, du théâtre et des lettres que dans celui de la musique. Musique sacrée bien sûr avec Johann Sebastian Bach et la création hymnologique, mais aussi musique des Romantiques allemands du XIXe siècle. L’interdit divin, les artistes protestants le contournèrent également dans le domaine de la création picturale. L’exercice fut ici plus délicat, les protestants ayant montré à maintes reprises leur rejet de ce genre artistique par de violentes manifestations iconoclastes. Eugène Devéria au XIXe siècle et les auteurs de « Vanités » protestantes du XVIIe siècle apportèrent la preuve qu’on pouvait conjuguer Réforme et peinture mais toujours en s’interrogeant sur la légitimité de cette création. Interrogation qu’on retrouve d’ailleurs dès le début du XVIe siècle dans la pensée des premiers grands Réformateurs. En définitive, les participants au colloque des 21 et 22 octobre 2004 de l’Université d’Artois montrèrent que le protestantisme n’était sans doute peut-être pas « une théologie vidée d’esthétique ».