Les trois journées du colloque ont porté sur les problèmes qu’a fait émerger récemment la prise en compte des mutations des limites spatiales, temporelles et disciplinaires qui touchent autant les objets de l’historien de l’architecture que le champ de ses investigations. Dans un monde dans lequel les frontières politiques comme les cadres de références identitaires ont changé, où la mondialisation culturelle prend une importance grandissante, le thème des mutations spatiales, temporelles et disciplinaires présente une pertinence à la fois actuelle et historique. Ce thème, à la fois transchronologique et transgéographique, a permis ainsi de faire réfléchir ensemble historiens de l’architecture et chercheurs (historiens, historiens de l’art, sociologues, géographes, etc.) travaillant dans le champ de l’architecture et de son histoire quelle que soit leur discipline. |