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Record Nr.

UNINA9910353334403321

Autore

Allemand Claude

Titolo

La Collection Cacault : Italie-Nantes, 1810-2010 / / Blandine Chavanne, Chantal Georgel, Hélène Rousteau-Chambon

Pubbl/distr/stampa

Paris, : Publications de l’Institut national d’histoire de l’art, 2016

ISBN

2-917902-61-2

Altri autori (Persone)

CastexJean-Gérald

Cleyet-MichaudRosine

CoenPaolo

Collange-PerugiAdeline

GeorgelChantal

GianeselliMatteo

HilaireMichel

LitwinowiczMichal

PierreLaëtitia

PréaudMaxime

Rousteau-ChambonHélène

SarrazinBéatrice

ToscanoGennaro

ChavanneBlandine

Soggetti

Arts & Humanities

peinture italienne

collectionnisme

primitifs

gravure

musée

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Sommario/riassunto

Le musée des Beaux-Arts de Nantes a fêté en 2010 le bicentenaire de l’achat de la collection de François Cacault (1743-1805), fondatrice du



musée. Une exposition-dossier (19 juin - 15 novembre 2010) et un colloque ont permis de revenir sur la collection de ce Nantais qui eut une carrière diplomatique à la longévité étonnante, traversant les régimes politiques de la monarchie à l’Empire. Ses nombreux voyages et missions (Naples, Rome, Florence, Gênes…) lui offrirent la possibilité d’amasser une imposante collection de chefs-d’œuvre (dont les trois La Tour entrés sous des noms différents), avec une prédilection marquée pour la peinture de la Péninsule, du XIIIe au XVIIe siècle. Il était donc particulièrement intéressant de comparer le collectionnisme de François Cacault – et son goût pour les Primitifs, par exemple – avec celui de ses contemporains, qui ont fait l’objet d’études importantes ces dernières années (Fesch, Fabre, Wicar). La constitution de la collection a également été replacée dans le contexte des marchés de l’art italien et français, alors en pleine mutation. François Cacault et son frère, Pierre, avaient fondé un musée-école à Clisson, à partir de ces peintures, mais également de 64 albums factices rassemblant plus de 7 000 gravures, offrant un panorama complet de l’histoire de la peinture européenne, classée par écoles (florentine, lombarde, allemande, flamande, hollandaise, française…). Là encore, il était intéressant de comparer la démarche des deux frères avec celle de leurs contemporains alors que se développaient les écoles d’art en province depuis le XVIIIe siècle et que commençaient à apparaître les musées en France.