Ce livre propose une analyse des rapports socialement différenciés des étudiants au travail universitaire. S'appuyant sur une enquête comparative conduite, au sein des universités lyonnaises, entre deux filières d'études contrastées, la médecine et la sociologie, l'auteur porte le regard sur les apprentissages étudiants et examine tour à tour les emplois du temps, les dispositifs d'organisation écrits, les pratiques de lecture et d'écriture de ces deux groupes d'étudiants. L'ouvrage montre que les matrices disciplinaires et la nature spécifique des savoirs transmis (leur organisation, leurs traditions...) sont, en plus de la composition sociodémographique des publics, au principe de variations significatives dans les pratiques du travail universitaire et les rapports des étudiants à ce dernier. La sociologie a beaucoup fait pour la mise au jour d'inégalités dans les rapports aux savoirs selon les |