1.

Record Nr.

UNINA9910341155703321

Autore

Boucheron Patrick

Titolo

Les villes capitales au Moyen Âge : XXXVIe Congrès de la SHMES (Istanbul, 1er-6 juin 2005) / / Société des historiens médiévistes de l'Enseignement supérieur public

Pubbl/distr/stampa

Paris, : Éditions de la Sorbonne, 2019

ISBN

979-1-03-510189-3

Descrizione fisica

1 online resource (450 p.)

Altri autori (Persone)

BoveBoris

CheynetJean-Claude

CoumertMagali

DelobetteLaurence

DenoixSylvie

DepreuxPhilippe

EmecenFeridun M

FaugeronFabien

GauvardClaude

GenetJean-Philippe

GilliPatrick

GirosChristophe

GranierThomas

KafescioğluÇiğdem

KerhervéJean

Le JanRégine

LoiseauJulien

MenjotDenis

MonnetPierre

MontaubinPascal

SidérisGeorges

SotMichel

Société des historiens médiévistes de l'Enseignement supérieur public

Soggetti

Urban Studies

History

civilisation médiévale

capitale

ville capitale

Europe

géographie politique



construction territoriale

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Sommario/riassunto

Ubi papa, ibi Roma : Rome peut bien n'être pas dans Rome puisque Rome est là où réside le pape. Cet adage du xiiie siècle exprime avec force le rapport d'identification entre la ville et le souverain, définissant la capitale par sa fonction de commandement politique. Mais elle s'applique à une capitale étrange au Moyen Âge, qui se rêvait caput mundi mais peinait à s'affirmer comme capitale régionale.  Qu'est-ce donc qu'une ville capitale au Moyen Âge ? Au-delà des fausses évidences de la continuité millénaire de la centralisation parisienne et, dans une moindre mesure, londonienne, la question est bien plus complexe qu'il n'y paraît. Certes, le modèle romain de la capitale d'empire a pu se prolonger sous des formes diverses, avec Constantinople, Bagdad ou Le Caire. Mais lorsque les Carolingiens rétablissent l'empire en 800, ils ne retrouvent pas pour autant ce modèle de la capitale d'empire. Si l'on considère l'ensemble des expériences institutionnelles et territoriales de l'Occident médiéval, c'est bien la dispersion des fonctions capitales qui constitue la règle et leur concentration l'exception.  En se tenant à Istanbul, à l'invitation de l'Institut français d'études anatoliennes, le xxxvie Congrès de la Société des historiens médiévistes de l'Enseignement supérieur public trouvait un cadre monumental et historique parfaitement adéquat à son objet d'étude, à mi-chemin entre plusieurs expériences politiques que les différentes contributions ici rassemblées entendent confronter, en longue durée. Car faire l'histoire des villes capitales revient à poser la question de la diversité des modèles d'émergence de l'État : les rapports entre le palais et la ville, mais aussi les phénomènes de déplacement du centre de gravité des constructions territoriales, d'abandon ou de reprise de capitales, dessinent plusieurs configurations de pouvoir.  Essentielle est, de ce point de vue, la question des marqueurs symboliques : une ville réussit à convaincre qu'elle capitalise…