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Record Nr.

UNINA9910330955303321

Autore

Bérard Jean

Titolo

Pour une histoire du risque : Québec, France, Belgique / / David Niget, Martin Petitclerc

Pubbl/distr/stampa

Rennes, : Presses universitaires de Rennes, 2019

ISBN

2-7535-6882-0

Descrizione fisica

1 online resource (334 p.)

Altri autori (Persone)

BouchéeDamien

CastonguayStéphane

ChantraineGilles

ChauvaudFrédéric

ClicheMarie-Aimée

DauvenBernard

FahrniMagda

FysonDonald

GarneauJean-Philippe

HarveyJanice

MarecYannick

MilliotVincent

NigetDavid

PetitclercMartin

QuenetGrégory

RousseauxXavier

ValverdeMariana

Soggetti

History

risque (statistique)

statistique

probabilté

histoire des mentalités

histoire culturelle

intelligibilité historique

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia



Sommario/riassunto

L’histoire du risque que propose ce livre déborde largement les notions de statistique, de calcul probabilitaire et de traitement assurantiel des dangers. Si, en effet, le risque a une histoire, le risque est aussi histoire, car il concerne le rapport des sociétés au temps.  Tout rapport au risque tente, à partir de l’expérience passée, de saisir un avenir probable pour agir dans le présent. Chaque contexte, chaque époque, chaque territoire, chaque communauté appréhende les dangers selon ses ressources culturelles d’une part, et selon les enjeux politiques, sociaux et économiques qui la traversent d’autre part. Le risque est un fait de culture, reflétant la façon dont la société se représente elle-même, envisage les phénomènes qui la menacent et définit l’altérité qui la borne.  Des historiens de tous horizons ont recours, dans ces pages, au concept de risque pour comprendre le passé, pour examiner leur objet de recherche sous un angle différent, qu’il s’agisse d’histoire des sciences et techniques ou du droit, ou d’histoire environnementale, sociale ou politique. Cette démarche commune dévoile des convergences insoupçonnées et permet aux auteurs de renouer avec un problème d’une intelligibilité historique globale, problème crucial qui a pourtant été abandonné par la très grande majorité des historiens au cours des dernières décennies.