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Record Nr.

UNINA9910309853203321

Autore

Ismard Paulin

Titolo

La cité des réseaux : Athènes et ses associations, VIe-Ier siècle av. J.-C. / / Paulin Ismard

Pubbl/distr/stampa

Paris, : Éditions de la Sorbonne, 2018

ISBN

979-1-03-510171-8

Descrizione fisica

1 online resource (528 p.)

Soggetti

Classics

History

réseaux d’échanges

démocratie

société civique

microhistoire

époque classique athénienne

Antiquité classique

associations athéniennes

citoyenneté

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Sommario/riassunto

La démocratie athénienne ne fut pas seulement affaire d’institutions politiques. Sa pérennité, depuis la fin de la période archaïque jusqu’au ier siècle avant notre ère, tient en grande partie à l’existence d’une vie communautaire particulièrement dense qui, entre la sphère de la famille et celle de la cité, participait à la construction du lien social. Qu’il s’agisse de subdivisions civiques (dèmes, phratries), de communautés sacerdotales (genê) ou d’associations cultuelles (thiases, orgéons, synodes, eranoi), c’est au sein de ces différents groupes que chaque citoyen prenait part à la vie démocratique. Structurées autour de pratiques cultuelles spécifiques, possédant des terres et des biens, désignant en leur sein des magistrats ou votant des lois et des décrets, toutes ces associations ne constituaient pas pour autant des entités



fermées sur elles-mêmes. Leur étude croisée fournit à ce titre un point d’observation à partir duquel le fonctionnement de la société civique athénienne peut être appréhendé dans son ensemble. À cette aune, la cité apparaît comme un faisceau d’entités composites, un ensemble de réseaux de multiples dimensions, loin de l’image stéréotypée de la cité une et indivisible promue par l’idéologie civique. Peut-être est-ce précisément là que réside la grande originalité de l’Athènes classique : ces communautés au fonctionnement emboîté forment la trame d’un espace public pluridimensionnel. Largement inspirée de la démarche de la micro-histoire, cette étude propose ultimement une hypothèse sur la nature même du politique athénien.