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Record Nr.

UNINA9910309852903321

Autore

Ahmad El-Nashar Mohammed Mahmoud

Titolo

L’autorité de l’écrit au Moyen Âge (Orient-Occident) : XXXIXe Congrès de la SHMESP (Le Caire, 30 avril-5 mai 2008) / / Société des historiens médiévistes de l’Enseignement supérieur public

Pubbl/distr/stampa

Paris, : Éditions de la Sorbonne, 2018

ISBN

979-1-03-510174-9

Descrizione fisica

1 online resource (403 p.)

Altri autori (Persone)

AttaZobida

BarbierJosiane

BougardFrançois

BrescHenri

BriandJulien

Calvet-MarcadéGaëlle

CanteautOlivier

CaseauBéatrice

Chevalier-RoyetCaroline

DauphantLéonard

DenoixSylvie

DrocourtNicolas

EddéAnne-Marie

El AallaouiHicham

GallandBruno

GalloAlexandra

GaraultClaire

HuertasEmmanuel

JammeArmand

Klapisch-ZuberChristiane

LannaudDelphine

LettDidier

Le JanRégine

LoiseauJulien

Martinez-GrosGabriel

MasèFederica

MorelleLaurent

NefAnnliese

OrtegaIsabelle

OuerfelliMohamed

PéquignotStéphane

PicardChristophe

SensébyChantal

TanaseThomas



TillierMathieu

TockBenoit-Michel

ValérianDominique

Société des historiens médiévistes de l’Enseignement supérieur public

Soggetti

History

Medieval & Renaissance Studies

production de l'écrit

Moyen Âge

archives

Orient

Occident

enjeux de pouvoir

autorité du document

place de l'écrit

contrat de commerce

Islam

corpus

construction scripturaire

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Sommario/riassunto

Le XXXIXe congrès de la Société des historiens médiévistes de l'Enseignement supérieur public s'est tenu, en avril-mai 2008, dans une capitale orientale, Le Caire, pour faire dialoguer ensemble orientalistes et « occidentalistes » et rappeler que la richesse culturelle de l'Orient et de l'Occident au Moyen Âge vient non seulement des héritages communs, mais aussi du dialogue et des échanges qui n'ont cessé durant le millénaire médiéval.  Ce volume, intitulé L'autorité de l'écrit au Moyen Age, traite tout à la fois de la production de l'écrit, de l'autorité du document et de la constitution d'archives dans l'Occident médiéval comme dans les mondes byzantin et musulman.  Il envisage en premier lieu la place de l'écrit dans les sociétés où la parole et le geste sont essentiels, considérant les groupes qui ont pour métier d'écrire (rédacteurs, clercs de chancellerie, cadis...), étudiant leurs pratiques et la diffusion des techniques d'écritures mises en œuvre.  L'usage de l'écrit conduit à la question de l'autorité du document produit et de son efficacité : l'écrit et les gestes enregistrés, les signes de validation, la qualité des personnes qui le présentent et celle des témoins qui le souscrivent, les choix linguistiques multiples adoptés par les rédacteurs, les situations dans lesquelles le document a été utilisé, même pour le falsifier. Dans le monde musulman par exemple, où la fiabilité de témoins intègres est supérieure à celle d'un document



écrit, potentiellement falsifiable, on comprend que le statut du document écrit, son aptitude à faire preuve, soit moindre qu'en Occident où c'est une de ses premières fonctions. La constitution et la conservation d'archives sont au cœur des enjeux de pouvoir : à qui est confiée la garde des documents et dans quels lieux ? Ici aussi Occident et Orient se distinguent par leurs pratiques : les rois de France pensaient que la constitution des registres d'actes royaux manifestait leur pouvoir alors que les souverains musulmans ne…