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Record Nr.

UNINA9910293148603321

Autore

Beaufils Thomas

Titolo

Arts premiers dans les musées de l’Europe du Nord-Ouest (Belgique, France, Pays-Bas) / / Thomas Beaufils, Chang Ming Peng

Pubbl/distr/stampa

Villeneuve d'Ascq, : Publications de l’Institut de recherches historiques du Septentrion, 2018

ISBN

2-490296-29-9

Altri autori (Persone)

BeyersLeen

HoffmannMarie

MartiniCécile

PalmenaerEls De

PengChang Ming

Steen-GuélenClaude

BeaufilsThomas

Soggetti

Art

History

arts premiers

musées

Europe

Europe du Nord-Ouest

Belgique

France

Pays-Bas

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Sommario/riassunto

Les arts premiers semblent n’avoir été représentés que rarement dans la peinture ou la littérature du Moyen âge à la fin du 18e siècle. Difficile à attester, il est cependant certains que des sculptures et objets « exotiques » faisaient bien partie de la cargaison des navires marchands européens. Les pièces les plus fragiles, celles en bois, ont souvent



disparu victime du temps, alors que les ivoires font partie des artefacts les mieux conservés parmi ces artificialia : « Les collections ethnologiques, incluses dans ces lieux, ont rarement bien survécu. De temps à autre des écrits, postérieurs en gardent trace. Ainsi le fils d’André Tiraqueau, ami et protecteur de Rabelais, détenait une collection africaine du début du siècle, mais perdue depuis. Quelques années plus tard Charles le Bold rechercha et acheta des pièces africaines en 1489, à l’embouchure du Congo, pour le compte du roi du Portugal. Parmi elles se trouvaient des sculptures en ivoire et des étoffes en fibres végétales. Il apparaît quasiment impossible de connaître la date d’arrivée en Europe » indique Josette Rivallain, maître de conférences au Muséum national d'histoire naturelle (« Cabinets de curiosité, aux origines des musées », Outre-mers, 2001, Volume 88, p. 20). Repérer la mention d’objets ethnographiques dans les archives de cette période n’est guère plus simple, la provenance géographique de ces objets hétérogènes amassés pèle mêle n’étant souvent pas indiquée. Un des cabinets de curiosités les plus connus est celui du physicien hollandais Bernadus Paludanus (1550-1633) qui constitua une collection d’ethnographie africaine en 1580 à Enkhuizen aux Pays-Bas. La réflexion sur les artefacts non occidentaux prit une nouvelle envergure/dimension au début du 19e siècle. On assista alors à la naissance d’un changement de regard vis-à-vis de ces objets qui désormais furent classés et décrits par leurs possesseurs.