Les pelouses calcicoles de Haute-Normandie sont des milieux semi-naturels de grande valeur biologique. Abandonnées de toute exploitation agricole depuis les années 1950, des successions végétales secondaires se mettent en place et menacent à terme la biodiversité des stades initiaux. Après avoir réalisé une analyse bibliographique internationale, la variabilité écologique des sites de pelouses et l’impact des systèmes de gestion conservatoire sont étudiés. A l’échelle du paysage, une recherche d’écologie historique montre que les trajectoires des successions végétales sont en partie définies par les pratiques agro-pastorales anciennes. Inapplication de ces pratiques à divers compartiments de l’écosystème permet ensuite de mieux appréhender la dynamique des différentes communautés en rapport avec la mise en place d’une gestion capable de conserver leur importante biodiversité. |