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Record Nr.

UNINA9910283538603321

Autore

Bailbe Joseph-Marc

Titolo

Flaubert et Maupassant : Écrivains normands / / Jean Pierrot, Joseph-Marc Bailbé

Pubbl/distr/stampa

Mont-Saint-Aignan, : Presses universitaires de Rouen et du Havre, 2018

ISBN

979-1-02-401114-1

Descrizione fisica

1 online resource (282 p.)

Altri autori (Persone)

BancquartMarie-Claire

BessièreJean

BevernisChrista

Bijaoui-BaronAnne-Marie

BismutRoger

BoullardBernard

ChalineJean-Pierre

ClaudonFrancis

CognyPierre

DeslogesDenis

DouchinJacques-Louis <1923-1995.>

ForestierLouis

GiacchettiClaudine

GoldinJeanne

KowzanTadeusz

PierrotJean

ZalisHenri

BailbéJoseph-Marc

Soggetti

Literature (General)

roman

journalisme

Rouen

écrivain

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia



Sommario/riassunto

FLAUBERT :  « Plus tard, à cette heure où l’on regarde en soi et autour de soi, il a compris quelle était son originalité, il est devenu un grand romancier, un peintre implacable de la bêtise et de la vilénie humaines. Mais la dualité est restée en lui. Le lyrique n’est pas mort ; il est demeuré au contraire tout puissant, vivant côte à côte avec le romancier, réclamant parfois ses droits, assez sage cependant pour savoir parler à ses heures. C’est de cette double nature, de ce besoin d’ardente poésie et de froide observation qu’a jailli le talent original de Gustave Flaubert. Je le caractériserai en le définissant un poète qui a le sang-froid de voir juste. »  (Zola)  MAUPASSANT :  « On le comprenait parce qu’il était la clarté, la simplicité, la mesure et la force. On l’aimait parce qu’il avait la bonté rieuse, la satire profonde, qui par un miracle n’est point méchante, la gaieté brave qui persiste quand même sous les larmes. Il était de la grande lignée que l’on peut suivre depuis les balbutiements de notre langue jusqu’à nos jours ; il avait pour aïeux Rabelais, Montaigne, Molière, La Fontaine, les forts et les clairs, ceux qui sont la raison et la lumière de notre littérature. Les lecteurs, les admirateurs ne s’y trompaient pas ; ils allaient d’instinct à cette source limpide et jaillissante, à cette belle humeur de la pensée et du style, qui contentait leur besoin. Et ils étaient reconnaissants à un écrivain même pessimiste de leur donner cette heureuse sensation d’équilibre et de vigueur dans la parfaite clarté des œuvres. »  (Zola)