1.

Record Nr.

UNINA9910279737803321

Autore

LaCroix Michel

Titolo

De la beaute comme violence : l'esthetique du fascisme francais, 1919-1939 / / Michel Lacroix

Pubbl/distr/stampa

Presses de l’Université de Montréal, 2004

Montreal, [Quebec Province] : , : Les Presses de l'Universite de Montreal, , 2004

©2004

ISBN

2-7606-2978-3

979-1-03-650449-5

2-7606-2601-6

Descrizione fisica

1 online resource (392 p.)

Collana

Socius

Disciplina

111/.85/0944

Soggetti

Aesthetics, French - 20th century

Fascism - France

Fascist aesthetics - France

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Note generali

Présenté à l'origine comme thèse (de doctorat de l'auteur--McGill University), 2001 sous le titre: La beauté comme violence.

Nota di bibliografia

Includes bibliographical references and index.

Nota di contenuto

Introduction -- "Ce fort, ce libre, ce héros" : le culte du chef -- Le fascisme en culottes courtes : le discours fasciste sur la jeunesse -- "Le défilé de l'orgueil" : le spectacle politique fasciste -- Conclusion : L'esthétique fasciste : "du sang, de la volupté et de la mort".

Sommario/riassunto

Y eut-il, entre 1919 et 1939, un fascisme proprement français ? Oui, contrairement à ce qu’affirme depuis longtemps l’historiographie française. La base de ce fascisme était-elle idéologique ? Non, affirme Michel Lacroix : elle était d’abord esthétique.  Son ouvrage vise à montrer que tout du fascisme naît de l’esthétique ou y aboutit. Les discours, les pratiques symboliques et les textes littéraires ne cessent de le répéter : « Qui dit fascisme dit avant tout beauté » (Benito Mussolini).  Qu’est-ce qu’un chef ou un héros pour les artistes fascistes ? Quelles valeurs cherchent-ils à promouvoir chez les jeunes en Allemagne, en Italie et en France ? À quel spectacle politique consacrent-ils leurs efforts ? Voilà les trois principales questions



auxquelles répond Michel Lacroix.  Pour y arriver, il est allé relire Drieu la Rochelle et Céline, mais il s’est aussi intéressé au scoutisme et à l’olympisme, à la sculpture comme au cinéma. C’est ce qui lui a permis de comprendre les rapports troubles du pathos, de l’exhibition, du sublime, de la violence et de la mort dans le fascisme français de l’entre-deux-guerres.