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Record Nr.

UNINA9910279737103321

Autore

Popovic Pierre

Titolo

Imaginaire social et folie littéraire : le second Empire de Paulin Gagne / / Pierre Popovic

Pubbl/distr/stampa

[Montréal, Qué.], : Presses de l'Université de Montréal, 2008

ISBN

979-1-03-650376-4

2-7606-2511-7

Edizione

[1st ed.]

Descrizione fisica

1 online resource (383 p.)

Collana

Socius

Disciplina

842/.8

Soggetti

Imaginaire dans la littérature

Folie dans la littérature

Imagination in literature

Folly in literature

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Note generali

Description based upon print version of record.

Nota di bibliografia

Comprend des réf. bibliogr. (p. [317]-328) et un index.

Nota di contenuto

Hommages collatéraux. Une catégorie indiscrète : la "folie littéraire" -- La suicide et la vertu -- Expériences sociologiques -- La Fable de la Réparation et du Salut universel -- Extension du domaine de la miséricorde -- Portrait de l'artiste en pitre -- Écrivains et philosophes à lier -- Un appétit monstre -- Conclusion.

Sommario/riassunto

L'histoire de la littérature ne se souvient plus guère de Paulin Gagne (1808-1876). Contrairement à Gustave Flaubert, à Louise Colet et à Tristan Corbière, elle ne sait plus rien de l'auteur du Suicide, de La philanthropophagie, de L'Unitéide et d'Omégar, pour épingler quelques titres d'une production surabondante. Tout au plus, elle le considère comme un « fou littéraire », catégorie floue et par là inopérante.  Au rebours de cette histoire obsédée par les classements et les palmarès, Pierre Popovic montre que Gagne est un « absorbeur sémiotique », qu'il a entendu, et bien entendu, ce que disait l'« imaginaire social » du second Empire et qu'il est donc un excellent révélateur de la culture dix-neuviémiste et de ses fantasmatiques. Pour reconnaître cela, il faut prendre au sérieux les discours de celui qu'on a longtemps décrit comme le poète qui faisait rire de lui.  Lire Paulin Gagne aujourd'hui, c'est dépouiller des journaux, interroger les aliénistes, étudier les



chroniqueurs de la vie littéraire, replonger son œuvre dans la masse des discours contemporains. C'est montrer par l'exemple quelle peut être la valeur d'un saut dans l'étrangeté, d'un travail sur le plus déclassé des poètes. C'est le faire dialoguer avec Chateaubriand, avec George Sand, avec Auguste Comte, voire avec les deux Napoléon. C'est accepter d'entendre la douleur du plus isolé des littérateurs. C'est aussi rendre au xixe français une partie de son épaisseur perdue.