1.

Record Nr.

UNINA9910279592203321

Autore

Ferrari Olivier

Titolo

Des catastrophes naturelles au désastre humain : Conséquences et enjeux de l’aide humanitaire après le tsunami et le cyclone Nargis en Thaïlande et Birmanie / / Olivier Ferrari, Maxime Boutry

Pubbl/distr/stampa

Bangkok, : Institut de recherche sur l’Asie du Sud-Est contemporaine, 2018

ISBN

2-9564470-9-2

Descrizione fisica

1 online resource (120 p.)

Altri autori (Persone)

BoutryMaxime

Soggetti

Asian Studies

environnement

développement

catastrophe naturelle

climat

ONG

Tsunami

ingérence

reconstruction

Thaïlande

Myanmar

Birmanie

cyclone

Nargis

aide

Nature

Climate

Natural disaster

Thailand

development

storm

aid

ngo

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia



Sommario/riassunto

Le tsunami de 2004 et le cyclone Nargis de 2008 qui, à près de quatre ans d'intervalle, ont touché l'Asie du Sud-Est ont donné lieu à la mise en place de centaines de projets humanitaires et de développement. Ils ont apporté de profonds bouleversements dans la région en révélant une multitude d'enjeux, qu'ils soient politiques, économiques ou culturels. Néanmoins, sur le terrain et dans les rapports et propositions d'action ces projets visaient bien entendu à aider les victimes des catastrophes, rendues vulnérables par les éléments naturels. Là où tout était détruit, il fallait reconstruire mais, rapidement, nous nous sommes rendu compte qu'il ne s'agissait pas uniquement d'une reconstruction, mais plutôt d'une véritable construction : à l'urgence suit le développement, auquel des dizaines de milliers de personnes se sont retrouvées confrontées du jour au lendemain. La question se pose donc : un développement pour qui et pourquoi ?  En observant la mise en place des actions dès le début, nous avons pu constater que les valeurs soutenues par les projets et la façon dont fonctionnait la réalité locale, complexe et efficace, n'étaient pas compatibles et que, dans certains cas, les conséquences de ces politiques de développement allaient devenir à leur tour catastrophiques, aboutissant à la création de citoyens de seconde zone n'ayant aucun autre choix que de se plier à la volonté de l'Etat et des ONG.  Il s'agit ici d'observer les conséquences qu'a pu apporter une aide trop intéressée, mais aussi d'en comprendre les raisons. Pourquoi tant d'ONG ou d'organismes de développement, en voulant aider les victimes, les ont accolées à une précarité qui, si elle n'est pas toujours économique, touche néanmoins à la conscience et l'expression de leur identité ?