1.

Record Nr.

UNINA9910275055203321

Autore

Mavrikakis Catherine

Titolo

Condamner à mort : les meurtres et la loi à l'écran / / Catherine Mavrikakis

Pubbl/distr/stampa

Presses de l’Université de Montréal, 2005

Montréal, Quebec : , : Presses de l'Université de Montréal, , 2005

©2005

ISBN

2-7606-2995-3

979-1-03-650193-7

2-7606-2467-6

Descrizione fisica

1 online resource (164 p.)

Collana

Champ libre

Disciplina

364.1

Soggetti

Criminals - Rehabilitation

Capital punishment in mass media

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Note generali

Description based upon print version of record.

Nota di bibliografia

Includes bibliographical references.

Sommario/riassunto

Si pour bien des intellectuels le monde contemporain va trop vite – la vitesse hystérique de ce dernier n'ayant de cesse de leur couper la parole – Catherine Mavrikakis, elle, choisit de se laisser porter par cette vitesse et d'habiter le temps mondialisé, quand bien même il menacerait le rayonnement de l'écrit.  Son essai, Condamner à mort, s'applique à penser, à partir de ces vitrines du vivre-ensemble que sont Internet et la télévision, les solutions qu'offre la loi pour gérer l'assassin : suppression des personnes, camisole chimique, enfermement. Car dans ces solutions et dans leurs réceptions diverses à l'écran, se donnent à lire les implicites à partir desquels le social est tissé.  De Timothy McVeigh, le terroriste américain qui a fait exploser un édifice fédéral, à Aileen Wuornos, la prostituée meurtrière de l'Interstate 75 qui, comme lui, a succombé à la peine capitale, en passant par Andrea Yates, cette mère cinq fois infanticide, aujourd'hui emprisonnée et contrôlée médicalement, et Armin Meiwes, désormais sous les verroux, qui a mangé un homme rencontré par le biais d'Internet, Catherine Mavrikakis analyse des cas spectaculaires et



dramatiques qui ont nourri la chronique durant les dernières années. Elle s'attache à fourbir des armes contre la peine de mort et plonge ici « dans ce temps de la simultanéité où, comme toute bonne nageuse synchronisée, elle s'efforce de garder le sourire et surtout de ne pas respirer ».