Les années quatre-vingt sont celles d’une nouvelle dynamique pour la construction européenne. Le « grand marché », pièce centrale de l’Acte unique, et l’Union économique et monétaire, inscrite dans le traité de Maastricht, peuvent passer pour un deuxième âge d’or après celui des années soixante. Quel rôle les États, la Commission, les lobbies patronaux et les syndicats ont-ils joué dans la conception et la mise en œuvre de cette relance ? Quels furent la vision et les intérêts des différents acteurs ? Comment l’alliance nouée entre la Commission et quelques centaines de très grandes entreprises européennes a-t-elle été déterminante ? Pourquoi cet élan n’a pas porté tous les fruits attendus ? En associant les travaux d’historiens à ceux d’économistes spécialistes des questions européennes et des entreprises, en réunissant lors d’une table ronde finale des acteurs majeurs de ce passé récent et des intervenants encore en prise avec les réalités d’aujourd’hui de l’économie européenne, ces actes apportent un regard neuf sur cette deuxième naissance du projet européen. |