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Record Nr.

UNINA9910252741803321

Autore

Pradeu Thomas

Titolo

Les limites du soi : immunologie et identité biologique / / Thomas Pradeu

Pubbl/distr/stampa

Presses de l’Université de Montréal, 2010

Montréal, [Quebećbec] : , : Les Presses de l'Université de Montréal, , 2009

©2009

ISBN

2-7606-3069-2

2-8218-9497-X

2-7606-2582-6

Descrizione fisica

1 online resource (395 p.)

Collana

Analytiques ; ; 18

Disciplina

571.9/6

Soggetti

Immunospecificity

Immunology

Immunity

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Note generali

Publ. en collab. avec: Vrin.

Nota di bibliografia

Includes bibliographical references and index.

Nota di contenuto

Comment définir l'immunologie et ses deux concepts centraux, le soi et le non-soi? -- Que signifient les termes "soi" et "non-soi" en immunologie -- Pourquoi la théorie du soi et du non-soi s'est-elle imposée à l'immunologie? -- Les insuffisances de la théorie du soi et du non-soi -- Fondements et détails de la théorie de la continuité -- La théorie de la continuité face aux autres théories immunologiques -- Qu'est-ce qu'un organisme? L'immunité et l'individualité de l'organisme -- L'intérieur et l'extérieur : l'apport de l'immunologie à la thèse co-constructionniste -- Conclusion générale.

Sommario/riassunto

Quel est le lien entre immunologie et identité ? Au cœur de l’immunologie se trouvent les concepts de « soi » et de « non-soi », ainsi que ceux d’unicité et d’individualité. Les immunologistes contemporains affirment que, en se fondant sur le vocabulaire du soi et du non-soi, leur discipline apporte une réponse à la question de savoir ce qui fait l’identité d’un organisme à travers le temps.  Cet ouvrage met en doute cette affirmation. S’appuyant sur des données récentes



sur la tolérance immunitaire, le chimérisme ou encore la symbiose, il montre que la théorie du soi et du non-soi, qui domine l’immunologie depuis plus de cinquante ans, n’est plus adéquate. Il propose une autre théorie, la théorie de la continuité, dont l’un des objectifs est de rendre compte des nombreux cas dans lesquels un organisme tolère des entités étrangères, en particulier des bactéries. L’organisme doit alors être compris selon une perspective écologique : il est ouvert à l’extériorité, à l’autre, et en grande partie constitué par l’appropriation d’entités initialement « étrangères ».  L’immunologie donne bien une définition de l’identité biologique, mais celle-ci est aux antipodes de la conception selon laquelle l’organisme serait une réalité fermée, définie de façon endogène et défendant son intégrité contre tout « non-soi ».