1.

Record Nr.

UNINA9910156255103321

Autore

Antolini Simona

Titolo

Esclaves et maîtres dans le monde romain : Expressions épigraphiques de leurs relations / / Monique Dondin-Payre, Nicolas Tran

Pubbl/distr/stampa

Rome, : Publications de l’École française de Rome, 2016

ISBN

2-7283-1241-9

Altri autori (Persone)

BianchiniGianmarco

BuonopaneAlfredo

CaldelliMaria Letizia

CeneriniFrancesca

ChaussonFrançois

ChioffiLaura

CoccoMaria Bastiana

Cresci MarroneGiovannella

Dondin-PayreMonique

GregoriGian Luca

HamdouneChristine

IncelliEgidio

LandreaCyrielle

LaubryNicolas

LucianiFranco

MarengoSilvia Maria

MennellaGiovanni

MulliezDominique

NuňoAntón Alvar

SilvestriniMarina

TranNicolas

ZaccariaClaudio

Soggetti

Slavery - Rome - History

Inscriptions, Latin

Enslaved persons - Rome - Social conditions

Slavery (Roman law)

Social classes - Rome

Slavery

Social classes

Social conditions

Inschrift



Sklaverei

Conference papers and proceedings.

History

Rome Social conditions Sources Congresses

Rome (Empire)

Römisches Reich

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Sommario/riassunto

La principale distinction relative au droit des personnes est que tous les hommes sont soit libres soit esclaves (Institutes, I, 9). Gaius souligne ainsi la place fondamentale de l’esclavage dans la Rome impériale. La barrière de la liberté était si structurante et le recours au travail servile pratiqué à une telle échelle, que la société romaine mérite assurément le qualificatif d’esclavagiste. Certes, la condition servile était inférieure, mais la concevoir en terme de barrière ou de strate horizontale, séparant les esclaves et les libres, se révèle insuffisant. Dans une population servile à la hiérarchie très marquée, la condition personnelle des esclaves dépendait beaucoup des relations verticales, qui unissaient chacun d’entre eux à leur maître. Tel est le sujet de ce livre collectif. L’examen prioritaire de la documentation épigraphique vise à en restituer la complexité. Il fait place à des serviteurs, à des domesticités et à des maîtres d’une grande diversité, dans différentes régions de l’Empire. Les grandes étapes de la vie des hommes et des femmes réduits en esclavage (l’enfance, la mort, en passant parfois par l’affranchissement) sont prises en compte. C’est aussi dans ses multiples dimensions, du droit aux affects, que la relation entre esclaves et maîtres se trouve mise en lumière.