Longtemps, l'opposition des regimes droit public-droit prive de l'imprevision a paru irreductible. Pourtant, depuis la fin du XXe siecle, un mouvement de convergence tend a relativiser la distinction du regime administrativiste de l'imprevision et de son regime civiliste. Aujourd'hui l'opposition des regimes demeure largement dogmatique d'autant plus que la theorie des sujetions imprevues est a la fois admise par le juge administratif et le juge judiciaire. Il est alors concevable d'envisager une unification des regimes de l'imprevision conforme a la perspective d'harmonisation du droit europeen des contrats. |