1.

Record Nr.

UNINA9910140120203321

Autore

Florence de Lussy

Titolo

Hommage à Alexandre Kojève : actes de la " Journée A. Kojève " du 28 janvier 2003

Pubbl/distr/stampa

Éditions de la Bibliothèque nationale de France, 2007

[Place of publication not identified], : Éditions de la Bibliothèque nationale de France, 2007

ISBN

2-7177-2595-4

Descrizione fisica

1 online resource (144 pages)

Collana

Conférences et Études

Soggetti

Philosophy & Religion

Philosophy

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Note generali

Bibliographic Level Mode of Issuance: Monograph

Nota di bibliografia

Includes bibliographical references.

Sommario/riassunto

Qui peut nier l’influence qu’exerça cet esprit supérieur sur sa génération, tant sur son auditoire de l’École pratique des hautes études, lorsque, avant 1940, il proposa une lecture commentée de la Phénoménologie de l’Esprit de Hegel, que sur les directeurs des plus hautes instances du monde économique, après la guerre, auprès desquels il occupa une fonction de conseiller ?  Cependant, malgré cette réputation flatteuse et imposante de Kojève, malgré la mise à disposition du public cultivé de ses textes et ouvrages majeurs, malgré une série de travaux importants consacrés à cette figure et à cette œuvre par des intellectuels de premier plan, malgré, enfin, la richesse d’informations apportée par une première biographie globale due à Dominique Auffret, Kojève reste méconnu.  Certes, le personnage était énigmatique et cultivait le secret. Il avait ses raisons, dont la moindre n’était pas qu’il était né russe et demeura profondément attaché au peuple russe. Mais au-delà de ces considérations, quel dialogue pouvait effectivement s’instaurer entre celui qui fut considéré par certains (dont Raymond Aron) comme l’homme le plus intelligent de sa génération et souffrit même, en quelque sorte, d’un excès d’intelligence, et ses interlocuteurs, si éminents fussent-ils ? Le philosophe américain Stanley Rosen, qui s’entretint toutes les semaines



avec lui pendant l’année universitaire 1960-1961 qu’il passa à Paris en tant que Fulbright Research Professor à la Sorbonne, ne s’exprime autrement quand il dit de Kojève qu’il était « the best stocked and best-functioning brain that I have had the pleasure of observing ». L’homme Kojève est-il donc impénétrable ? Son renom va-t-il définitivement se fonder sur une incommunicabilité sertie de lumières fulgurantes ?