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Record Nr.

UNINA9910139950703321

Autore

Martinez Françoise

Titolo

"Régénérer la race" : politique éducative en Bolivie (1898-1920

Pubbl/distr/stampa

Éditions de l’IHEAL, 2010

[Place of publication not identified], : Éditions de l'IHEAL, 2010

ISBN

2-915310-50-5

Descrizione fisica

1 online resource (455 pages)

Collana

Travaux et mémoires

Disciplina

379.84/09034

Soggetti

Education

Social Sciences

Education, Special Topics

Bolivia Social conditions 19th century

Bolivia Social conditions 20th century

Bolivia Race relations History 19th century

Bolivia Race relations History 20th century

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Note generali

Bibliographic Level Mode of Issuance: Monograph

Nota di bibliografia

Includes bibliographical references and index.

Sommario/riassunto

À l’aube du XXe siècle, un diagnostic extrêmement pessimiste de la situation du pays amène la nouvelle élite libérale à ériger l’école en l’instrument le plus fiable des transformations sociales dont elle rêve pour que la Bolivie puisse intégrer le concert des « nations civilisées ». La « régénération nationale » entreprise s’appuie alors sur une politique éducative qui aspire à créer de la modernité et de l’unité nationale. Civiliser et régénérer le peuple par l’école semble un pré-requis indispensable pour le rapprocher de normes et de formes de pensée considérées comme les seules voies vers le progrès. Le projet devient celui d’une « désindianisation » de la société. Création d’écoles publiques, nationalisation des programmes et des méthodes pédagogiques, premières initiatives étatiques en milieu rural, constitution d’un corps enseignant professionnalisé, sont quelques-unes des mesures de ces premières années.  Le but initial semble être de fournir au plus grand nombre un bagage scolaire et culturel



minimal. Mais ce projet homogénéisateur de la première décennie cède le pas, après 1910, à une politique éducative de la différenciation. Le blanchiment du peuple reste un idéal. L’école doit travailler à éliminer certaines distances… mais elle doit aussi veiller à en maintenir d’autres. Ce travail prétend ainsi dévoiler ce processus de va-et-vient que fut la politique éducative libérale, entre la recherche d’un rapprochement et celle d’un maintien à distance de l’Autre, celui qui était considéré comme malade, dégénéré, toujours si différent… et pourtant si nécessaire.