1.

Record Nr.

UNINA9910137473103321

Autore

Iché Sandra

Titolo

L'Orient-Express : chronique d'un magazine libanais des années 1990

Pubbl/distr/stampa

Presses de l’Ifpo, 2009

[Place of publication not identified], : Institut français du Proche Orient, 2009

ISBN

2-8218-1563-8

2-35159-272-7

Descrizione fisica

1 online resource (184 p.)

Collana

Les cahiers de l'IFPO  L'Orient-Express

Soggetti

Lebanese periodicals - Publishing - History and criticism

Journalism & Communications

Journalism

Lebanon Politics and government 1990- Periodicals

Lebanon History 1990- Periodicals

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Note generali

Bibliographic Level Mode of Issuance: Monograph

Sommario/riassunto

L’Orient-Express : du nom d’« un train qui se hâte lentement ». Dès sa naissance, le magazine jouait l’effronterie et la contradiction. Il affichait des ambitions assumées : « être un journal arabe en français », en renouant le lien rompu entre le Liban réel, « arabe d’identité et d’appartenance » comme le formule le texte constitutionnel, et un public francophone volontairement ou non ignorant de faits politiques, sociaux, culturels qui traversent le pays. Faire de la langue française un outil d’ouverture plutôt que d’exclusion. Faire qu’au sein du Liban, sédimenté de mémoires concurrentes et d’affrontements guerriers, un terreau commun se cultive, et que vers le reste du monde, les regards, rendus curieux, se tournent. Être « ici et ailleurs ». Créer des « transcultures » où se côtoieraient Fayruz et Patti Smith, Gilles Deleuze et Tayeb Salih, Portishead et Edward Saïd, Salman Rushdie et NTM, Allen Ginsberg et Ounsi El Hage.  Cette identité multipliant les lignes, les facettes, n’empêchait nullement des prises de position continuellement réaffirmées. D’un mois à l’autre, L’Orient-Express n’a



eu de cesse d’appeler de ses vœux un Liban démocratique, laïc et indépendant, dans le maintien des solidarités interarabes. La tragédie palestinienne est rappelée chaque fois que la ponctue un nouvel espoir, rare, ou un nouveau crime. C’est en priorité aux jeunes que L’Orient-Express désirait faire entendre ses appels au réveil politique, pour qu’ils se battent pour une individuation de l’espace public et leur droit au plaisir. Le premier numéro, novembre 1995 : « Quand la politique faisait rêver », saluait les révoltes estudiantines des années 1960 et 1970. Le dernier, février 1998 : « Étudiants, et maintenant que faire ? », était consacré aux manifestations étudiantes de décembre 1997. Et puis l’insolence pourtant salutaire de cette aventure journalistique a été intimée au silence. Trop de brèches ouvertes dans un après-guerre amnésique...  Cette troisième édition des…