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Record Nr.

UNINA9910137243203321

Autore

Anheim Étienne

Titolo

Église et État, Église ou État ? : Les clercs et la genèse de l’État moderne / / Christine Barralis, Jean-Patrice Boudet, Fabrice Delivré, Jean-Philippe Genet

Pubbl/distr/stampa

Paris-Rome, : Éditions de la Sorbonne, 2015

ISBN

2-85944-932-9

Descrizione fisica

1 online resource (496 p.)

Altri autori (Persone)

BarralisChristine

BoudetJean-Patrice

CárcelesMaría Narbona

DavisVirginia

DelivréFabrice

FourniéMichèle

GallandBruno

GenequandPhilippe

GenetJean-Philippe

GuerriniPaola

JammeArmand

JugiePierre

JulerotVéronique

KissGergely

LainéFrançoise

Le BlévecDaniel

Le RouxAmandine

LebigueJean-Baptiste

LemaitreNicole

Maillard-LuypaertMonique

MarinOlivier

MassoniAnne

MatzJean-Michel

MichonCédric

MontaubinPascal

MornetElisabeth

RevestClémence

RosenbliehÉmilie

TabbaghVincent

Vallery-RadotSophie

VergerJacques

VilarHermínia Vasconcelos

VulliezCharles



Soggetti

Religion

History

christianisme

politique

clergé

roi

clerc

État

cour

concile

curie

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Sommario/riassunto

L’État et l’Église, l’État ou l’Église, ce titre en forme de diptyque, qui peut aussi se lire comme une interrogation, ou comme l’expression d’un choix dont on ne sait qui l’a tranché ou si même il a un jour été tranché, évoque un ensemble de problèmes qui occupent toujours une place considérable dans l’historiographie et qui avaient d’ailleurs été abordés dans le cadre des programmes sur la genèse de l’État moderne. Si le Kulturkampf bismarckien et l’anticléricalisme militant de la IIIe République ont certainement favorisé les recherches sur ces sujets dans la seconde moitié du xixe siècle, les interrogations actuelles sur la place de la religion dans la vie politique du début du xxie siècle ont et auront sans doute le même effet. Et les deux grandes crises de la période médiévale, la lutte de la Papauté et de l’Empire d’une part, et l’affrontement entre Philippe le Bel et Boniface VIII de l’autre ont retrouvé dans l’historiographie la plus récente la place qui leur est due. Mais depuis longtemps, et notamment depuis qu’Ernst Kantorowicz a montré tout ce que l’idéologie politique et les conceptions de l’État devaient à la théologie, depuis aussi que les historiens ont réalisé l’ampleur de l’impact de la redécouverte du droit romain, les recherches historiques ne sont plus placées sous le signe de l’opposition mais plutôt sous celui de l’association, voire de l’imbrication, de deux systèmes institutionnels entre lesquels les transferts sont incessants. Au reste, il était impossible, dans le cadre d’une seule conférence, d’aborder tous les aspects d’un tel sujet et il nous fallait recentrer le questionnaire sur ce qui avait le plus d’importance pour le nouveau programme SAS (présenté dans l’avant-propos). Dans la mesure où il s’agit désormais d’axer la recherche sur la sémiologie de l’État, c’est-à-dire sur la production et le sens des signes et des systèmes de signes dans les processus de communication au sein des sociétés politiques de l’Occident latin et, grâce à…