éclairer les relations complexes et changeantes entre le monument et les populations qui vivent autour de lui. Ces relations sont hétérogènes, contradictoires, changeantes, c’est-à-dire éminemment historiques. En cela, elles contredisent le rêve d’immobilité qui est à la source de l’utopie monumentale. À travers une quinzaine d’études de cas - qui intéressent de grands ensemble historiques comme la Cité de Carcassonne, les Sassi de Matera, les trulli d’Alberobello, les églises baroques du Val de Noto, les falaises de Bandiagara au Mali… aussi bien que la Bibliothèque nationale François-Mitterrand ou les palais du pouvoir qui s’ouvrent lors des Journées du patrimoine - les auteurs explicitent la diversité des modes d’appropriation, singuliers et collectifs, discrets et violents, de la grandeur monumentale |