Pourtant tout n’est pas aussi simple dans les projets d’auto-promotion. Il y a certes là, pour des groupes ou des communautés de base, une possibilité de saisir des opportunités nouvelles, d’imaginer des stratégies de développement, d’avoir prise sur des négociations avec les pouvoirs locaux, de trouver des articulations originales entre solidarité, égalité, valeurs de rentabilité et de compétition. Si le passage d’un mode de gestion technocratique à un mode de gestion négocié trouve sa légitimité et son faire-valoir, l’auto-promotion a peut-être quelque chance de succès. Encore faudrait-il pour cela que l’Occident-prêteur apporte, avec son financement, sa conviction mobilisatrice à cette nouvelle forme d’aide au tiers monde ! |