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Record Nr.

UNINA9910137007203321

Autore

Andriot-Saillant Caroline

Titolo

La littérature dépliée : Reprise, répétition, réécriture / / Jean-Paul Engélibert, Yen-Maï Tran-Gervat

Pubbl/distr/stampa

Rennes, : Presses universitaires de Rennes, 2016

ISBN

2-7535-4671-1

Descrizione fisica

1 online resource (522 p.)

Altri autori (Persone)

BaillyJean-Christophe

BarónJaime

BarthélémyLambert

BlancClaudine Le

BrangéMireille

CampanVéronique

ChardinPhilippe

ClavaronYves

ConantChloé

DufayetNathalie

DumasCatherine

EissenAriane

EngélibertJean-Paul

FerryAriane

FoucrierChantal

GervaisBertrand

GuidéeRaphaëlle

GuiyobaFrançois

HartjeHans

HuftierArnaud

HussherrCécile

JongyBéatrice

LafonJacques

LanderouinYves

Levy-BertheratDéborah

LombezChristine

MénégaldoGilles

Mimoso-RuizBernadette Rey

Mimoso-RuizDuarte

MochiriPouneh

MoinereauLaurence

MouraJean-Marc

PaquetAmélie

PoulinIsabelle

SchaffnerAlain



SmadjaRobert

StawiarskiMarcin

TeuladeAnne

ThouretClotilde

TomicheAnne

Tran-GervatYen-Maï

UrbaniBernard

WeberAnne-Gaëlle

Soggetti

Literature (General)

intertextualité

littérature

imitation

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Sommario/riassunto

Quand la notion d’intertextualité est apparue à la fin des années 1960, elle s’inscrivait dans une « théorie du texte » insistant sur la « productivité » de l’écriture et la signifiance comme « procès ». Instituée en catégorie générale par ses promoteurs, elle ne prétendait pas constituer un instrument critique, mais participait d’un projet philosophique. Plus tard, quand l’intertexte a commencé à faire l’objet de descriptions dans une visée poéticienne, la critique littéraire y a gagné des concepts opératoires ; elle y a peut-être perdu les perspectives générales que la théorie du texte cherchait à imposer. En se proposant de travailler sur trois mots – reprise, répétition, réécriture – les comparatistes ont voulu relancer l’intérêt pour l’intertextualité en ce début de XXIe siècle où cette notion, employée dans un contexte très éloigné de celui où elle a vu le jour, semble avoir perdu de son pouvoir de questionnement. Or toute étude comparatiste la convoque nécessairement, même si cela reste implicite, au point qu’on oublie de s’interroger sur son sens. Combien d’études de source ou d’influence se sont-elles masquées depuis vingt-cinq ans sous le vocabulaire de l’intertextualité ? Ces trois mots évoquent trois types de lecture des rapports que les œuvres d’art entretiennent avec d’autres œuvres d’art. Le premier est métaphorique : si texte veut dire tissu, comme on le dit couramment depuis Barthes, sa reprise suggère à la fois les fortunes et infortunes de sa réception (accrocs, raccords, raccommodages…) et la nécessité de toujours remettre l’ouvrage sur le métier ; il insiste sur le fait que toujours déjà tout est dit et que pourtant, sans cesse, le langage se réinvente. Le second est pratique et herméneutique : que la répétition porte sur des unités de discours plus ou moins grandes, ou qu’elle renvoie, dans une autre acception, au travail théâtral, elle suppose toujours un usage réfléchi de la langue et implique une



transformation, même minimale, de l’énoncé.…