nous avions sur ces deux cathédrales. Cette étude restera une très belle illustration des possibilités que gardent encore et toujours un édifice qui a beaucoup évolué au cours de son histoire et qui a déjà été fort restauré, pour ne pas dire « raclé », lors de la mode dévastatrice des pierres apparentes. Isabelle Parron-Kontis nous démontre ici de façon magistrale qu’on peut encore faire parler un édifice profondément remanié par une observation fine, et des méthodes de relevés, d’analyses et d’enregistrement pointues adaptées à l’archéologie du bâti. Et c’est plutôt encourageant ! Cet ouvrage démontre enfin qu’il reste de l’intérêt de nos monuments reconnus comme étant « historiques » d’associer étroitement les services de l’État chargés de leur protection et de leur restauration, et plus particulièrement les architectes en chef, aux archéologues du bâti aujourd’hui rompus à ce type de réflexion. |