1.

Record Nr.

UNINA9910136899603321

Autore

Kamara Muusa

Titolo

Florilège au jardin de l'histoire des Noirs : Zuhūr al-basātīn

Pubbl/distr/stampa

CNRS Éditions, 1998

[Place of publication not identified], : CNRS Editions, 1998

ISBN

2-271-09088-1

Descrizione fisica

1 online resource (464 p.)

Collana

Documents, âetudes et râepertoires Floriláege au jardin de l'histoire des Noirs

Disciplina

966.3/01

Soggetti

Muslims - History - Senegal

Regions & Countries - Africa

History & Archaeology

Senegal History To 1960

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Note generali

Bibliographic Level Mode of Issuance: Monograph

Nota di contenuto

v. 1. L'aristocratie peule et la révolution des clercs musulmans (Vallée du Sénégal)

Sommario/riassunto

Durant les années 1920, un lettré sénégalais, Shaykh Muusa Kamara (1864-1945), rédigea en arabe une monumentale Histoire des Noirs, le Zuhūr al-basātīn fi Ta’rīkh ał-Sawādīn (« Florilège au jardin de l’histoire des Noirs »), déposé à l’Institut fondamental d’Afrique noire-Cheikh Anta Diop de Dakar. Les trois quarts des 1700 pages de son manuscrit, qui rassemble de nombreuses traditions transcrites en arabe ou des chroniques des différents États peuls fondés depuis le XVIIe siècle après un jihād, de Sokoto à l’est (Nigeria actuel) jusqu’à la moyenne vallée du Sénégal (Sénégal/Mauritanie), sont consacrés aux populations riveraines du fleuve Sénégal. C’est cette partie qui fait l’objet de la présente traduction française en quatre volumes, dont le premier relate la conquête du pouvoir par des lettrés musulmans à la fin du XVIIIe siècle et décrit les villages situés dans la partie amont du Fuuta Tooro. L’intérêt premier d’une telle entreprise réside dans la qualité des sources, qui ont séduit plus d’un historien, et dans l’esprit critique dont fait montre l’auteur. En effet, il désapprouve les prétentions des musulmans sénégalais ou mauritaniens à se fabriquer de prestigieux



ancêtres arabes provenant du Moyen-Orient car, selon lui, la noblesse réside dans la seule maîtrise de la culture arabo-islamique. Cette ethno-histoire, synthèse de traditions orales recueillies au début du siècle, constitue de fait une inestimable base de données socio-historiques sur la vallée du Sénégal. Le second intérêt est historiographique : Kamara opère en permanence une transposition culturelle des institutions et de l’histoire d’une société située aux confins de l’Occident musulman selon un triple registre. L’auteur utilise en effet l’arabe classique — donc les catégories de pensée arabo-musulmanes — pour décrire cette société qui se définit par la pratique d’un même dialecte peul, le pulaar, description qu’il destine pourtant principalement aux administrateurs-ethnologues français de son…