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Record Nr.

UNINA9910136467103321

Autore

Abbamonte Giancarlo

Titolo

Servius : et sa réception de l'Antiquité à la Renaissance / / Bruno Méniel, Monique Bouquet, Guiseppe Ramires

Pubbl/distr/stampa

Rennes, : Presses universitaires de Rennes, 2016

ISBN

2-7535-4590-1

Descrizione fisica

1 online resource (714 p.)

Altri autori (Persone)

BarbaraSébastien

BouquetMonique

BureauBruno

Clément-TarantinoSéverine

DaspetFrançoise

DelvigoMaria Luisa

FenziEnrico

GoldlustBenjamin

GrazziniStefano

GuérinPhilippe

GuittardCharles

HoltzLouis

LafondMuriel

LecointeJean

LongobardiConcetta

Mahé-SimonMathilde

MazhugaVladimir I

MénielBruno

MonnoOlga

Mora-LebrunFrancine

MorzadecFrançoise

NicolasChristian

OttavianoSilvia

RamiresGiuseppe

SantiniCarlo

SquillanteMarisa

StokFabio

SzerwiniackOlivier

VilàLara

WolffÉtienne

RamiresGuiseppe



Soggetti

Literature (General)

Maurus Honoratus Servius

Renaissance

Moyen Âge

Antiquité

littérature

latin

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Sommario/riassunto

Il reste le commentateur de Virgile le plus célèbre. Grâce à ses écrits, les Bucoliques, les Géorgiques et l’Énéide ont pu être appréhendées comme les trois volets d’un projet poétique sans exemple, dont l’unité souterraine ne demandait qu’à être révélée. Il laisse, plus encore qu’une élucidation précise et pénétrante des chefs-d'œuvre de la littérature augustéenne, une encyclopédie du monde antique, qui ne traite pas seulement de grammaire, de style et de poétique, mais aussi de mythologie, d’histoire, de politique et philosophie. L’œuvre de Servius s’offre comme l’irremplaçable reliquaire d’un savoir perdu et d’une sagesse oubliée. Pourtant, elle a été lue, méditée, appréciée et célébrée pendant des siècles, au point que les hommes du Moyen Âge et de la Renaissance confondaient ce qu’ils héritaient de Virgile et ce que leur léguait son commentateur : les poèmes et les scolies se déployaient comme un seul discours continu, d’une richesse et d’une bigarrure inépuisables. Certains poètes humanistes empruntent indifféremment aux vers de l’un et à la prose de l’autre. Lorsque, néanmoins, le texte de Servius était étudié comme un ensemble autonome, il apparaissait comme le modèle indépassable de tout commentaire. Examiner les structures de son discours, suivre la tradition qu’il inaugure, percevoir les échos qu’il fait entendre dans les gloses de la Pharsale ou des Métamorphoses, dans le Roman d’Eneas, dans les écrits d’Isidore de Séville, de Boccace ou de Lorenzo Valla, c’est comprendre quelles ont été les pratiques exégétiques, du IVe au XVIe siècle, et comment elles ont ensemencé la création poétique. Malgré l’intérêt porté aujourd’hui à Servius dans de nombreux pays, il n’existe encore aucune grande synthèse sur son œuvre. C’est pour pallier ce manque qu’un échange a eu lieu, à Rennes, en 2009, entre des chercheurs internationaux qui se sont confrontés aux questions primordiales que soulèvent le texte de Servius et sa réception, de l’Antiquité à la Renaissance. Les…