Le roman s’est affirmé au XXe siècle comme un élément incontournable dans le champ culturel syrien, particulièrement à partir des années 70. La période, en effet, est le théâtre d’un développement quantitatif et qualitatif notable dans la production romanesque. Les écrivains prennent alors leurs distances avec le réalisme antérieur et tentent d’établir un nouveau rapport entre vécu national, patrimoine arabe et littérature mondiale, dans une volonté de renouvellement des modes d’écriture. À partir d’un corpus de romans syriens, la présente étude analyse le fonctionnement des textes narratifs et les procédés d’écriture qu’ils utilisent. Elle tente de montrer, en dialoguant avec les œuvres, les évolutions qu’a connues la production romanesque syrienne de 1967 jusqu’aux années 90, ouvrant la voie aux écrivains du XXIe siècle. |