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1. |
Record Nr. |
UNINA9910132099203321 |
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Autore |
Nevers Edmond de |
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Titolo |
L'âme américaine. 2, L'évolution, à travers la vie américaine, vers l'avenir / / Edmond de Nevers |
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Pubbl/distr/stampa |
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Chicoutimi : , : J.-M. Tremblay, , 2003 |
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ISBN |
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Descrizione fisica |
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Collana |
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Classiques des sciences sociales |
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Disciplina |
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Soggetti |
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Ethnopsychology - Methodology |
Ethnopsychology - Periodicals |
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Lingua di pubblicazione |
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Formato |
Materiale a stampa |
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Livello bibliografico |
Monografia |
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Nota di contenuto |
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Troisième partie: L'Évolution. -- L'Assimilation. -- Unification et transformation des mœurs aux États-Unis. - Les facteurs de l'évolution américaine. - I. L'assimilation et les enseignements des fondateurs de l'Union. - Prépondérance anglo-saxonne. - Les Yankees forment les cadres de la population. - II. Chauvinisme. Hostilité contre les Étrangers. - III. Les Irlandais et l'Américanisme natif. - Population catholique vers 1830. - Résistance des Irlandais. - Émeutes. - Les Know-Nothings. - L'agitation prend fin au moment de la guerre de sécession. - Pourquoi l'Irlandais, très souvent, renie son origine. - IV. Les Allemands en butte aux hostilités des Américains natifs. - Le damned Dutch. - Allemands de la Pennsylvanie. - Leurs efforts pour conserver leur langue. - Les nouveaux immigrants dans l'Ouest. - Un grand nombre abdiquent leurs souvenirs nationaux. - Ils ne savent pas se prévaloir de leurs droits politiques. - Ils ont peu de fierté de race. - Leur situation depuis 1871. - V. Les immigrants d'autres races. - Les meilleurs d'entre eux font des efforts pour conserver leur langue maternelle. - Influence de l'école. - L'assimilation par le mépris. - La langue anglaise, langue populaire. - L'immigration des trente dernières années. - Quels sont les plus fanatiques des Américains natifs. -- Résultats de l'assimilation. -- I. - Le reniement de la nationalité est un fait anormal en ce siècle. Il ne s'est produit qu'aux États-Unis. - L'histoire du passé ne peut rien nous apprendre sur les résultats d'une fusion de races accomplie en ces circonstances. Les races se sont |
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éprises de leur existence distincte, parce que les savants leur ont révélé les vertus spéciales qu'elles possèdent. - L'Amérique avait l'avantage d'être peuplée par des populations ayant déjà fait l'apprentissage de différentes civilisations. - Elles avaient chacune des outils différents pour accomplir leur œuvre. - Elles ont jeté leurs outils. - L'édifice national qu'elles ont construit est peu intéressant. - Presque tous les hommes dont les États-Unis se glorifient à juste titre sont d'origine anglo-saxonne. - Pourquoi ? - Ce qui se trouve à la base de l'arbre familial des assimilés. - Peut-être de nouvelles qualités et de nouvelles aptitudes se substitueront-elles à celles que « l'assimilation » a détruites. - II. - Effets immédiats de l'assimilation sur l'émigré, et sur sa famille. - Âmes à base de haine et d'ennui. - Le mépris de l'étranger est un creuset d'où les âmes viriles sortent plus fortement trempées. - III. - Effet de l'assimilation sur les mœurs américaines. - De nouvelles hérédités vont se constituer. - Ce qui leur manquera. -- L'influence des races. -- Transformations subies par le caractère américain, depuis l'époque coloniale. Elles ne sont dues ni aux institutions, ni au climat. - Un pays anglo-saxon est devenu un pays celtique. - Dans le long martyre de l'Irlande on trouve, en partie, la genèse de l'Âme américaine. - II. Coup d'œil sur l'histoire de l'Irlande. - III. L'opprimé de sept siècles est maintenant citoyen libre d'un pays immense et prospère. Il a des arriérés de bonheur national à toucher. - Son optimisme est fort naturel. - L'Irlandais habite les villes. - Il donne le ton. - Il n'est pas assimilé, il assimile. - IV. Premières manifestations du tempérament celtique un peu timides. - Il domine partout aujourd'hui. - L'Anglo-saxon du temps de la reine Anne, transformé parla religion. - Quand la religion a sombré, il reprend au contact du Celte, son caractère primitif. - V. L'Allemand n'a guère exercé d'influence. - Les autres races. -- La part des circonstances. -- I. - Causes qui ont développé chez les Américains l'activité, l'esprit d'entreprise et l'optimisme. - Mouvement progressif et ininterrompu de la richesse. - Les immigrants des pays à formation communautaire. - II. Versatilité des Américains. - Leur aptitude à exercer différents métiers. - Abraham Lincoln. - III. Les charlatans aux États-Unis. - L'absence du ridicule. - Le camelot de langue anglaise et l'émigré. - L'esprit d'indépendance s'exagère chez l'ancien prolétaire asservi. - Influence égalitaire et civilisatrice de la vie d'hôtel. - L'exagération des manifestations patriotiques chez le naturalisé. - Chauvinisme développé à l'école, dans la presse et dans la chaire. - L'Irlandais apportant à sa nouvelle patrie ses tendances à l'exagération a trouvé des éléments congéniaux. - IV. Types du Far-West, types transitoires. - Bizarreries du tempérament américain. - Sources probables. -- L'évolution dans la religion et dans les mœurs. -- I. L'évolution de la religion et des mœurs, aux États-Unis, s'est faite en une poussée ininterrompue dans le même sens. - Passage de la liberté de conscience à la libre-pensée. - Après la guerre de l'Indépendance. - Fondation de la première société unitarienne en 1795. Multiplicité des sectes. - Théodore Parker. - II. La libre-pensée règne aujourd'hui dans toutes les parties de l'Union. - Statistiques religieuses. - L'ancien clergé et le clergé d'aujourd'hui. - III. Les mœurs après la guerre de l'Indépendance ; dans la Nouvelle-Angleterre ; dans la Pennsylvanie. - Les premières représentations théâtrales. -Effet du développement de la richesse. - Les mœurs américaines jusqu'à 1860, d'après Tocqueville, Hamilton, etc. - IV. La décadence a lieu d'abord dans le domaine des affaires. Les banqueroutes. - Malhonnêteté financière. Tammany Hall. - V. Les femmes avant la Révolution. - En 1830. - Les ouvrières de fabrique en 1840. - Opinion de l'évêque John Hopkins sur le féminisme. - Les guerres de la République et les mœurs. - V. Les mœurs à l'époque actuelle. - La part d'influence de |
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l'immigration. - La femme nouvelle. - La femme dans la société américaine. - L'éducation des enfants. - Le Sport. - Opinion de Mgr Spalding. -- Quatrième partie: À travers la vie américaine. -- Les rois de la république. -- I. - Le millionnaire. - Il règne mais ne gouverne pas. - Être millionnaire constitue le summum du bonheur rêvé par la masse du peuple américain. - Ce que Hamilton disait en 1833. - Li Hung-chang. - Le millionnaire est un héros et l'on a pour lui l'indulgence et la complaisance que l'on avait aux âges militaires, pour les grands capitaines. - Sa vie est toujours intéressante, si sa personne l'est rarement. - Le millionnaire est généralement un bienfaiteur. - Il a doté beaucoup d'établissements d'utilité publique, c'est, en somme, un bon roi. - II. Le politicien n'occupe pas une situation privilégiée, mais il gouverne. - Le Boss et son armée. - Quay, Platt, Croker, Tammany Hall. - Influence néfaste du politicien. - III. Le journaliste est le plus puissant des trois souverains. - Il flatte les faibles populaires, alimente la soif de sensation des masses, leur chauvinisme, etc. etc. - Il développe surtout l'amour de la réclame et le cabotinisme. - La presse jaune. -Opinion de Matthew Arnold. - Invasion du journalisme à sensation au Canada. - Une lettre de l'Archevêque de Montréal. -- Vanité, égalité, nervosité -- I. Vanité collective. - La supériorité américaine, d'après M. Carnegie. - The best in the world. - Le candidat à la présidence W. J. Bryan. - Le discours de Tristram Burgess en 1833. - II. Vanité personnelle. - Albums de célébrités régionales. - Les cercles exclusifs. - Américains de descendance royale. - III. Vanité « altruiste » Colonel, docteur, professeur. - IV. L'égalité. - Facteurs qui l'ont développée en ce siècle. - Patrons et ouvriers. - Tout le monde travaille. Halloo John. - La « society ». - Influence égalitaire du journal. - V. Nervosité. - Record de l'Américain dans toutes les affections nerveuses. - Le goût des plaisirs bruyants. - Les baisers du lieutenant Hobson. - Le progrès industriel et le système nerveux. -- Le bilan 1900 de la nation américaine. -- I. Le XIXe siècle. - Conquêtes matérielles de la République américaine. - L'ouvrier américain. - II. Conquêtes scientifiques, artistiques et littéraires. |
Conditions peu favorables à la production littéraire et artistique. - III. L'élite intellectuelle. - Les universités américaines. - Opinion de M. Hoyt. - IV. Les businessmen. - Le bonheur aux États-Unis. - Le passif. -- Cinquième partie: Vers l'Avenir -- Les problèmes -- Le problème économique et social. - Sous quelle forme il a été posé. - Comment les peuples d'Europe en ajournent la solution. - I. Il sera probablement résolu d'abord par les Américains. - Aux États-Unis une idée ne reste jamais longtemps d'ordre spéculatif. - Le désir d'une rénovation économique y germe plus ou moins confusément au fond de toutes les âmes. - Le livre d'Edouard Bellamy. - Le moment de la crise entre le capital et le travail est encore éloigné cependant. - L'accumulation des grandes fortunes. - Trusts et combines. - Les millionnaires et les lois fiscales. - La majorité de la nation est composée de propriétaires et de satisfaits. - Quand le capital accumulé deviendra un trop grand privilège, le peuple le fera disparaître par voie législative. - Les lois aux États-Unis ont toujours favorisé les travailleurs. - Les ouvriers ne sont ni naïfs, ni résignés, et ils sont bien armés pour la lutte. - La terre des domaines publics. - Peu de perspectives pour l'agriculture. - Il va se constituer une classe ouvrière attachée à 1'usine. - La crise n'éclatera que lorsque le système capitaliste aura donné tout ce qu'il peut donner. - La frappe libre de l'argent. - Les anarchistes. - II. Le problème noir. Comment les crimes des peuples, comme ceux des individus, sont punis. - Châtiments infligés par le destin auxquels nous assistons en ce siècle. - Situation des Noirs en Amérique. - Ostracisme dont ils sont les victimes. - Sont-ils moins intelligents que les Blancs ? - Prédictions |
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de Tocqueville. - Le rapatriement en Afrique. - Opinions diverses. - III. Le problème de l'expansion du catholicisme aux États-Unis. - L'Américanisme dans l'Église. - Le véritable problème. - Ses données. - Le zèle anglicisateur de l'épiscopat irlandais. - Le rêve irréalisable de l'évêque Ireland. - Conditions dans lesquelles fleurit le catholicisme aux États-Unis. - La religion est surtout un besoin du cœur. - Le peuple se préoccupe peu de distinctions théologiques. - Le prêtre pour bien remplir sa mission ne doit pas être étranger à ses ouailles. - Tactique suivie par certains évêques. - L'église irlandaise et l'église américaine. - Effet de l'hostilité entre l'épiscopat irlandais et les catholiques sur l'église irlandaise elle-même. - Les Irlandais au Canada. - L'indifférentisme est dans l'air, aux États-Unis. - La foi a besoin pour se maintenir de beaucoup de forces auxiliaires. - Allemands. - Polonais. - Canadiens français. - Italiens. - Traditions des autorités romaines. - L'affaire de East St-Louis. -- Perspectives -- I. - Vastes espoirs qui germent en l'âme américaine. - Le vingtième siècle sera pour l'Union l'ère des conquêtes intellectuelles et morales. - La réaction qui va s'accentuant contre la fusion des races dans l'élément anglo-hibernien, peut être considérée comme l'aurore d'une renaissance semblable à celle qui s'est accomplie en Europe au XVIIIe siècle. - II. Perspectives de conservation pour l'élément tudesque aux États-Unis journaux allemands ; poètes germano-américains ; écoles allemandes. - Les Scandinaves. - Les Canadiens-français ; motifs spéciaux qu'ils ont de combattre l'absorption. - Les Polonais. - Réveil de la langue celtique. - Les autres races. - À l'heure qu'il est, deux seules langues paraissent devoir se maintenir en Amérique concurremment avec l'anglais, le français dans l'Est et l'allemand dans l'Ouest. - III. Notre conception de la patrie n'est pas la même que celle des Européens. - Les circonstances qui ont établi la cohésion au sein des peuples du Vieux-Monde ne se reproduiront plus. - L'union américaine est basée implicitement sur un contrat social. - On constate actuellement deux tendances bien marquées dans l'orientation des nations. - L'une se manifeste par la création de grandes entités gouvernementales, l'autre par une solidarité plus étroite qui s'établit entre les groupes ethniques ayant un héritage commun. - L'Amérique enseignera à l'Europe à concilier ces deux tendances. - Les États-Unis d'Europe, rêve irréalisable. - États-Unis d'Amérique. - Si la République américaine se divisait en plusieurs républiques, des intérêts seraient lésés, mais les cœurs ne saigneraient pas. - IV. La question des langues. - En Suisse, en France, en Autriche - Hongrie. - La langue anglaise restera la langue du Congrès et des législatures comme le français est en Europe celle de la diplomatie ; elle est une langue parlementaire. - La diversité d'idiomes constituera des frontières morales qui empêcheront l'exubérance de l'esprit celtique de tout embraser. - Renaissance de la vie sociale au sein des groupes homogènes. - V. il est possible que les éléments les plus fanatiques de la nation s'opposent quelque jour au développement des nationalités. - Vasselage intellectuel des États-Unis vis-à-vis de l'Angleterre. - Les cousins d'outre-mer. - Répercussion des idées européennes sur l'âme américaine. - La mission de la République américaine. |
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