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Record Nr.

UNINA9910131914803321

Autore

Modéran Yves

Titolo

Les Maures et l'Afrique romaine (IVe-VIIe siècle

Pubbl/distr/stampa

Publications de l’École française de Rome, 2003

[Place of publication not identified], : Publications de l'École française de Rome, 2003

ISBN

2-7283-1003-3

2-8218-2048-8

Descrizione fisica

1 online resource (900 pages)

Collana

Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome

Disciplina

939/.703

Soggetti

History & Archaeology

Regions & Countries - Africa

Africa, North History To 647

Africa, North Civilization

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Note generali

Bibliographic Level Mode of Issuance: Monograph

Nota di bibliografia

Includes bibliographical references and index.

Sommario/riassunto

L’effondrement final de la romanité en Afrique du Nord a longtemps été expliqué par ce que Christian Courtois appelait « l’insuffisante assimilation du monde berbère » : ceux que les Anciens désignaient par le nom de Maures se seraient, à partir de la fin du IVe siècle, détachés progressivement de la civilisation romaine, avant, grâce à l’aide de «Néoberbères» chameliers venus de Libye, de multiplier les révoltes à l’époque byzantine, préparant ainsi en quelque sorte le succès de la conquête arabe au VIIe siècle. Constamment réaffirmée depuis presque deux siècles, cette théorie n’était pourtant en fait qu’une hypothèse, qui n’avait jamais été vérifiée par une véritable recherche scientifique. Fruit d’une enquête de près de vingt ans entreprise pour mettre fin à ce paradoxe historiographique, l’ouvrage place pour la première fois les Maures eux-mêmes au centre de la problématique, en s’interrogeant longuement sur l’identité et la construction identitaire des populations que ce nom recouvrit du IVe au VIIe siècle. Après avoir établi le caractère mythique de la migration des Néoberbères, il met ainsi en évidence l’existence et la constitution progressive non d’une, mais de



deux communautés maures, différenciées fondamentalement par leur rapport à la romanité et au christianisme, et il montre comment cette bipartition permet d’expliquer la nature et les incohérences apparentes des révoltes africaines des IVe-VIIe siècles, et aussi les réactions contrastées des «Berbères» face à la conquête arabe de 643 à 698.