L’Avesta que nous possédons n’est pas un livre au contenu hasardeusement élagué par le temps, comme a pu le laisser penser l’approche de Karl Hoffmann, mais l’aboutissement direct et complet d’une liturgie de composition variable et, dans toutes ses variantes, très ancienne. On prendra pleinement la mesure de ce bouleversement de la philologie avestique et de ses incidences sur la reconstruction des origines zoroastriennes en comparant la leçon inaugurale et la leçon de |