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Record Nr.

UNINA9910131516103321

Autore

Geiger Wolfgang

Titolo

L'image de la France dans l'Allemagne nazie : 1933-1945 / / Wolfgang Geiger

Pubbl/distr/stampa

Rennes, : Presses universitaires de Rennes, 2014

ISBN

2-7535-2398-3

Descrizione fisica

1 online resource (416 p.)

Altri autori (Persone)

GeigerWolfang

Soggetti

History

Psychology, Social

opinion publique

relations internationales

histoire contemporaine

histoire des représentations

identité collective

représentation

XXe siècle

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Sommario/riassunto

Cet ouvrage présente au public la première analyse approfondie de l'image de la France et des Français, telle qu'elle était véhiculée sous le Troisième Reich. L'auteur a dépouillé, souvent pour la première fois, une centaine de monographies (politiques et historiques, reportages journalistiques, souvenirs de soldat), de nombreux articles provenant de périodiques spécialisés ainsi que de l'hebdomadaire de Goebbels, Das Reich, tout comme des documents d'archives relatifs à la perception des Français par les autorités allemandes pendant la guerre et l'occupation. L'analyse montre que, jusqu'en 1938, dans le cadre de la "propagande de paix" hitlérienne, des appréciations différentes de la France pouvaient coexister : l'approche nationaliste, paradigmatique, mais teintée d'un fort sentiment d' "amour-haine", d'un Friedrich Sieburg, puis l'approche francophile, exceptionnelle, de Paul



Distelbarth et enfin l'ethno-racisme des soi-disant "raciologues"... Toutes ces tendances gravitant autour du dénominateur commun de l'opposition antinomique, plus ancienne, de l' "être" français et de l' "être" allemand, culminent dans l'idée que les Français travaillent pour vivre tandis que les Allemands vivent pour travailler. Derrière les problèmes de tactique qui dominèrent ensuite les années d'occupation, centrés sur la question de la collaboration du point de vue allemand, la perception stéréotypée des Français se renforça, mais plus d'un auteur, là encore, ne fut pas sans trahir un sentiment d'ambiguïté, ne serait-ce que sous forme d'une jalousie concernant le statut de l'intellectuel et de la culture en France, ou à propos du fait que les Français savaient si bien, aux yeux des Allemands, s'arranger dans le quotidien avec les inconvénients de la situation : Goebbels, dès le lendemain de la défaite française, donna l'ordre de veiller à ce que les reportages ne trahissent pas qu'on vivait mieux à Paris, capitale du vaincu, qu'à Berlin, capitale du vainqueur ! Finalement, une…