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Record Nr.

UNINA9910131412803321

Autore

Avdela Efi

Titolo

Femmes et justice pénale : XIXe-XXe siècles / / Christine Bard, Frédéric Chauvaud, Michelle Perrot, Jacques-Guy Petit

Pubbl/distr/stampa

Rennes, : Presses universitaires de Rennes, 2015

ISBN

2-7535-2488-2

Descrizione fisica

1 online resource (382 p.)

Altri autori (Persone)

Banat-BergerFrançoise

BardChristine

BoigeolAnne

BudinDominique

CaronJean-Claude

CatinatAnne Laure

ChassaignePhilippe

ChauvaudFrédéric

DemartiniAnne-Emmanuelle

Dupont-BouchatMarie-Sylvie

FerronLaurent

FontvieilleAgnès

FrigonSylvie

GagnonGemma

KalifaDominique

LambertKarine

LangevinLouise

LehuuIsabelle

LévesqueAndrée

NemethLuc

NigetDavid

OlivierCyril

PerrotMichelle

PetitJacques-Guy

PierreÉric

PietteValérie

QuevillonJLucie

TaraudChristelle

TillierAnnick

TrépanierJean

ViauLouise

VimontJean-Claude



Soggetti

History

Law

Sociology

Women's Studies

droit pénal

femme

violence

criminelle

histoire de France

discrimination en éducation

discrimination sexuelle

féminisme

représentation sociale

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Sommario/riassunto

Ensemble articulé d'une trentaine d'études sur les femmes et la justice, cet ouvrage constitue la première synthèse sur ce sujet peu connu qui s'intercale entre le domaine du droit en amont, et celui de la peine – et notamment de la prison – en aval. Il se concentre sur l'histoire contemporaine de quelques pays occidentaux, particulièrement la France et le Canada. Femmes et justice : ce thème dessine d'abord les contours d'une histoire spécifique, celle des illégalismes féminins (vol domestique, infanticide, avortement, prostitution) du XIXe et du début du XXe siècle... Le fonctionnement judiciaire, marqué par la différenciation des sexes, est aussi mis en lumière. Cette asymétrie qui produit tantôt de l'indulgence, tantôt un surcroit de sévérité à rencontre des femmes jugées s'explique en partie par les représentations collectives qui érigent en modèle la femme-mère, douce et soumise. Toute déviance paraît dès lors monstrueuse : la criminelle occupe une place de choix dans l'imaginaire misogyne. Autre facette, la femme victime des violences masculines, privée du droit de se défendre, suspectée dans ses dires. Un long combat sera nécessaire pour que sa parole soit reconnue. La féminisation toute récente des métiers de justice n'est pas étrangère à cette révolution impulsée par les féministes.